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Le ministre délégué Guillaume Garot visite Fruinov

Fruinov, c’est un peu comme Silab dans les produits cosmétiques: vous en consommez sans le savoir dans les yaourts ou les biscuits. Cette jeune entreprise installée elle aussi sur la zone de la Nau à Saint-Viance, fabrique des produits fruitiers pour l’industrie agroalimentaire: Mamie Nova, les madeleines Bijou et beaucoup de marques de distributeurs. Un dynamisme qui lui a valu cet après-midi la visite éclair de Guillaume Garot, ministre délégué chargé de l’agroalimentaire auprès du ministre de l’Agriculture.

Décidément, Fruinov s’attire les visites parisiennes: en 2011, Martin Hirsch, alors Haut commissaire du gouvernement découvrait cette entreprise corrézienne tout juste installée sur la zone de la Nau; aujourd’hui, le ministre délégué Guillaume Garot a revêtu blouse et calotte pour voir de plus près les ingrédients d’une telle réussite. En 8 ans, Fruinov est ainsi passé de 5 à 50 emplois.

L’entreprise a été créée en 2004 à Collonges-la-Rouge. En 2009, pour faire face à ses besoins de développement, elle a construit une deuxième unité de production à La Nau, opérationnelle en août 2011. De ses deux sites sortent 8.000 tonnes de produits. Et encore a-t-elle gardé des possibilités d’extension. “Nous avons un peu d’inquiétude pour 2013, mais 2012 a été une bonne année: nous nous sommes ouverts à l’export, en Hollande, Allemagne et Espagne”, explique Pierre Boin, le président fondateur.

“Bravo”, félicite le ministre délégué en saluant les employés. Malheureusement, la presse n’a pas pu suivre la visite au sein de la production. “C’est remarquable”, surenchérit-il pour les médias, “c’est une vraie réussite, industrielle, écologique et économique, une vraie valeur ajoutée créatrice d’emploi en secteur rural.” Et de lister les “ingrédients” de ce succès: “une vraie audace pour l’investissement, une détermination pour la recherche et le développement, une stratégie commerciale très affirmée avec une présence à l’export et surtout une vraie implication de l’ensemble du personnel”. Guillaume Garot ne tarit plus d’éloges: “C’est l’exemple d’une entreprise qui réussit sa mutation écologique au service de l’environnement et de l’emploi”. Pour finir plus largement sur le potentiel de l’agroalimentaire en France, “clé du redressement économique du pays“, avant de se prêter à la photo souvenir rassemblant personnel et les nombreux élus locaux présents.

 

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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