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Le Maryland met en lumière les vitraux de Fabrice Laval

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Le lieu n’est pas banal pour exposer des vitraux. C’est pourtant bien dans le café Le Maryland que Fabrice Laval a installé ses créations mardi soir. Elles y resteront tout le mois. En outre, à l’occasion de l’inauguration, le mercredi 24, seront présentés en extérieur, ses totems, qui mêlent le bois et le verre; deux pièces emblématiques de cet artiste briviste qui aime à marier les matières entre elles

Vitraux2Manuel et amoureux de la matière, Fabrice Laval a appris à travailler le bois au lycée Lavoisier. Mais la découverte impromptue, à Paris, au début des années 2000, de l’infinie richesse du vitrail, ne l’a pas laissé de marbre. “Le bois m’a soudain paru plus limité pour laisser libre court à mon imagination.”

Et quand, pour la première fois, il a soulevé une pièce et vu les rayons du soleil filtrés au travers alors il a su et s’est plongé dans la technique délicate et millimétrée de cet art intimement lié à la lumière. Autodidacte, il a regardé le travail des artistes dans l’atelier parisien où il réalisait alors le masticage, dernière étape de fabrication du vitrail; il s’est abreuvé des conseils pris ici et là, comme à Martel par exemple chez un maître verrier; a complété sa formation en 2005 à la maison des métiers d’art à Tulle. Il a surtout beaucoup lu, fait, cherché.

Vitraux4Ce mois-ci, le Briviste qui travaille aussi le verre mais dans une autre visée à Photonis, expose son travail personnel d’inspiration contemporaine au Maryland. Un travail tourné vers le mélange de matériaux récupérés: pierre, fourchette, et même porte de 2CV dont il a déjà imaginé d’ôter la vitre pour la remplacer par un vitrail. Le bois est encore un autre matériau que l’artiste aime à marier avec le verre. C’est d’ailleurs de ce mariage que sont nés ce qu’il appelle ses “totems”, avoisinant les deux mètres et exposés uniquement le jour de l’inauguration, le mercredi 24 septembre, en extérieur, devant le café.

A l’intérieur, sont en ce moment accrochées ses créations, dont une, le blason du CABCL, a déjà été primée dans la région. “Il réunit 174 morceaux de verre et 22 mètres de plomb.” Sa toute dernière pièce, Ray Charles, inspirée par l’ambiance du café, rejoindra aussi les lieux, après avoir quitté l’entreprise où il travaille et où ses créations sont également exposées en ce moment.

À découvrir tout le mois durant au Maryland, 13 rue Saint-Martin. Entrée libre. Infos au 05.55.17.10.78. et auprès de l’artiste au 06.15.78.11.65.

 

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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