Il était encore temps, ce matin, de faire quelques emplettes en prévision de la folle soirée qui s’annonce. Les badauds étaient donc venus en nombre sur le marché. Parmi les étals les plus courus, celui de l’entreprise Farges, qui fait pousser fleurs et plantes dans la cité.
“Avec la fête des mères, les 24 et 31 décembre sont nos meilleurs jours de l’année”. Derrière la verdure d’un étal parmi les plus courus ce matin au marché, la commerçante s’active. “Franchement, la crise, on la ressent pas vraiment aujourd’hui”, sourit-elle. “Surtout que les gens s’y prennent de plus en plus au dernier moment.”
Pendant que les commerçants de bouche voient les files s’allonger, un trufficulteur de Chavagnac accueille des clients potentiels avec un argumentaire bien rôdé: “Ce n’est pas que je ne veux pas faire un geste monsieur, mais je suis déjà bien moins cher que d’autres producteurs”. Devant lui, des mélanosporums à 60 euros les 100 grammes et des brumales à 30 euros. “D’autres vendent à 70 ou 80. C’est dommage. Moi, vous savez, je fais mon prix en début de saison et je ne varie pas. Il faut le bon prix pour le bon produit, voila tout.” Malgré la qualité du produit, les ventes n’auront pas battu les records en ce jour de Saint-Sylvestre. “Les acheteurs de truffes les prennent quelques jours avant, pour pouvoir faire des préparations avant le réveillon”, explique le commerçant.
En fin de matinée, les gastronomes ont quitté la halle Brassens, direction les fourneaux, pour préparer le dernier repas de 2009. A minuit, ce sera l’heure de fêter le nouvel an. Avec quelques heures d’avance, l’équipe de brivemag.fr vous souhaite, chers internautes, une bonne année 2010.