Après six mois de travaux, les boxeurs ont enfin retrouvé leur fief début décembre. Pour qui a connu auparavant les lieux, le gymnase a subi un sérieux coup de jeune.
Réfection des peintures, de l’électricité, des vestiaires et des sanitaires, nouveau ring d’entraînement, désormais homologué, mais aussi nouvelles potences repliables pour les sacs de frappe… Et surtout, l’équipement est devenu accessible aux personnes à mobilité réduite. Le lifting aura coûté près de 155.290 euros TTC (nouveaux équipements inclus).
Des teintes vertes dans la salle, orangées ou mauves dans les vestiaires. “Ça a éclairé les lieux et on a retrouvé un gymnase parfaitement adapté”, se réjouissait le président du Boxing, Thierry Thomas,
lors de la visite sur place du député-maire Philippe Nauche. “Le ring est aux dimensions et son emplacement permet de disposer des arbitres tout autour. Nous pourrons désormais y organiser des compétitions officielles de boxe éducative.”
Construit sur un terrain cédé à la mairie par les frères Edouard et Gustave Lachaud en 1913, à charge pour la Ville d’y faire un gymnase pour accueillir le plus vieux club de Brive, La Gaillarde fondé en 1881 et disparu dans les années 1980, ce gymnase n’avait plus subi de travaux de réaménagement depuis l’installation de la boxe anglaise en 1994.
Le gymnase accueille également la boxe française enseignée par le Gant d’argent briviste à ses 120 membres, la gymnastique pour adultes proposée par le centre culturel et la gymnastique scolaire pour les écoles et collèges de Notre-Dame et La Salle. Ce qui semble poser des problèmes de créneaux d’entraînement à son locataire historique, le Boxing, et sa centaine d’adhérents de tous âges. Reste à “étendre les horaires d’ouverture de 21h à 22h30, comme dans beaucoup d’autres équipements sportifs”, a proposé l’adjoint aux sports André Pamboutzoglou.
Seul regret peut-être, les vieilles affiches de gala qui décoraient les murs de la salle n’ont pu être conservées. “Impossible de les décoller sans les détruire, elles adhéraient à la peinture”, explique l’entraîneur Jean-Pierre Crespy. Elles témoignaient du passé du Boxing autant qu’elles créaient l’ambiance. Une histoire à reconstruire.