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Le FRAC expose à Saint-Libéral

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Jusqu’au 1er juin, le Fond régional d’art contemporain du Limousin investit la chapelle Saint-Libéral avec 6 artistes autour du thème générique de la science-fiction. Des œuvres qui nous plongent dans une vision témoignage qui évoque essentiellement les problèmes climatiques de notre monde. Une exposition à laquelle participent les élèves d’Arsonval.

La science-fiction eut son heure de gloire dans les années 60-70. A cette époque, les artistes y tentaient de décrypter ce que pourrait être le futur, en se basant sur les avancées des sciences et des technologies. Depuis les années 90, leurs centres d’intérêt se sont déplacés et s’intéressent davantage à notre futur, mais à travers les changements du climat et ses conséquences. C’est en tout cas cette vision plus environnementale qu’abordent les 6 artistes dont des œuvres, des paysages pour l’essentiel, ornent les murs de la chapelle Saint-Libéral.

Les œuvres présentées montrent comment ces artistes fabriquent aujourd’hui des hypothèses, des images, des visions, à partir de leur culture propre mais aussi d’outils contemporains, et notamment bien entendu l’ordinateur. derriere les panneauxLeurs sensibilités se portent sur l’avenir de notre planète par le prisme de l’écologie. Les méthodes artistiques sont différentes de l’un à l’autre. Un panel de créativité sur lequel les élèves de 1ère histoire de l’art du lycée d’Arsonval ont travaillé tout au long de l’année. Ils étaient d’ailleurs nombreux hier soir autour d’Anne Colasson, conseillère déléguée à la culture, venue inaugurer l’exposition.

Cette créativité, Julian Opie la base sur la réduction informatique de photographies qu’il peint ensuite à l’acrylique sur des panneaux de bois. discours La démarche de Daniel Schlier est davantage celle d’un peintre qui combine les images et qui crée son œuvre à rebours, la touche finale devenant la première. Franck Eon, pour sa part, joue un perpétuel va-et-vient entre la peinture et l’image numérique en animant des peintures ou en peignant des images d’écran. Les tableaux d’Andreas Dobler sont, quant à eux, des mélanges hypnotiques qui conjuguent images, matériaux et des techniques qui peuvent paraître contradictoires.

Déroutant également est le travail de David Renaud, un travail qui fait écho à la géolocalisation avec notamment le fait de repeindre en vert les zones forestières des cartes IGN, ou la création d’environnements à l’horizontal et qui tournent sur eux-même. Quant au californien Scoli Acosta, il utilise diverses techniques pour créer des fables oniriques à partir de briques ramassées au bord de l’océan pacifique. Des briques qui rencontrent les dieux solaires…

 

 

Exposition Comme des soleils en fin de ciel. Entrée gratuite à la chapelle Saint-Libéral, du mardi au vendredi de 12h à 18h, le samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h et le dimanche de 15h à 18h.

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

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