Le Contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) est un cadre contractuel partenarial de mise en œuvre du projet de développement social et urbain en faveur des habitants des quartiers reconnus comme prioritaires. L’Agglo de Brive a prévu, pour 2012, une participation de 160.000 €, soit 10% de plus qu’en 2011.
Le CUCS a vocation à soutenir des actions en direction des habitants des quartiers. Il prend tout son sens dans le partenariat, les projets partagés et certains dispositifs complémentaires (Plan local pour l’insertion et l’emploi, Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, Agence nationale de rénovation urbaine).
Le montant d’intervention s’élève en moyenne à environ 1,8 m€ par an dont 50% sont assurés par les collectivités (Ville de Brive, Agglo, Conseil général, Conseil régional), 25% par l’Etat (Agence de cohésion sociale et d’égalité des chances, services de l’Etat), 15% par la Caisse d’allocations familiales et 10% par d’autres partenaires et les usagers.
En 2012, la programmation est estimée à un coût total de 1,5 m€. Malgré l’intégration d’un nouveau quartier (Rivet), l’enveloppe de l’Etat dédiée au CUCS est en diminution de 5%. Elle l’était déjà en 2011 de 11%.
Cette année, l’engagement financier de l’Agglo s’élèvera à environ 160.000 €, soit un effort supplémentaire de dotation de près de 10% par rapport à l’an dernier, pour accompagner notamment l’intégration du quartier de Rivet en territoire prioritaire.
La programmation 2012 regroupe près de 70 actions dont 18 nouvelles. Les principaux axes d’intervention sont:
“La programmation 2012 s’est attachée à intégrer progressivement certaines préconisations formulées lors d’une évaluation indépendante réalisée en 2011″, explique Martine Audebert-Pouget, vice-présidente de l’Agglo en charge de la Politique de la Ville. “Ainsi, nous avons priorisé certaines thématiques comme l’emploi, la prévention santé, les actions en faveur de la parentalité et renforcé la concertation entre les différents partenaires ».
Par ailleurs, 19 opérations ont été sélectionnées pour la programmation 2012 du Plan local pour l’insertion et l’emploi. Le coût financier prévisionnel est de 295.000 € (215.000 par le FSE et 80.000 par l’Agglo). “La crise a suscité de nouveaux besoins mais, l’enveloppe FSE étant bloquée jusqu’en 2013, nous n’avons pas pu répondre à tous les besoins”, déplore la vice-présidente. “Une large partie des financements vont vers les chantiers d’insertion car ils offrent de bons résultats en matière de resociabilisation pour les bénéficiaires”.