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Le conservatoire rayonne aux Perrières

Le conservatoire de Brive a pris hier soir la clé des champs pour clore cette année si particulière et malgré tout se produire. Plus de 300 élèves éparpillés à travers le Parc des Perrières ont offert des moments de musique, théâtre et danse. Un réel bonheur de jouer ensemble devant le public, aboutissement de leur enseignement. Et une réussite incontestable que l’on verrait bien se réitérer. Petite vidéo d’ambiance et galerie photos.

Pour que le spectacle soit vivant, il faut incontestablement du public et il y a encore quelques semaines, avec le contexte sanitaire, le pari de pouvoir malgré tout se produire n’était pas vraiment gagné. En tout cas, pas dans les conditions habituelles des représentations de fin d’année données au théâtre municipal. Seuls l’orchestre symphonique, l’orchestre à vents et certaines pièces de théâtre ont pu s’y produire en jauge plus que restreinte début juin. Alors, le conservatoire a eu l’idée de mettre en place un plan B et de s’externaliser à ciel ouvert dans un cadre inédit et bucolique à souhait: le parc des Perrières. Un choix judicieux qui a aussi donné à beaucoup, élèves comme parents, l’occasion de découvrir ce bel espace vert en milieu urbain.

La météo voulant bien y mettre du sien, le conservatoire a donc essaimé dans ce lieu lieu habituellement fréquenté par les promeneurs et sportifs. Terrains de jeux, clairières ou chemins se sont improvisés en autant de scènes où les élèves ont fait montre de leur acquis. Au gré de sa déambulation, le public pouvait ainsi butiner sous l’arche minérale un solo de guitare, dans la prairie des florilèges de théâtre, au kiosque un peu de harpe, aux ruches des cuivres, sur le terrain de foot des percussions ou de la danse sur celui de basket.

Cette représentation à ciel ouvert offrait comme un air de liberté et de normalité retrouvées. Une belle fête de la musique, de la danse et du théâtre après une année sous chape sanitaire. “C’est le point d’orgue d’un  travail qui s’est fait en partie à distance. Il est important que cette rencontre avec le public ait lieu, que nos élèves puissent jouer avec et pour les autres, c’est l’aboutissement de notre enseignement”, rappelait le directeur Éric  Sobczyk. Les élèves remotivés par l’imminence de cette représentation n’ont eu que peu de temps pour s’y préparer, ce qui illustre aussi l’excellence des cursus dispensé.

L’apparente légèreté de cette escapade bucolique n’en a pas moins demandé une très importante coordination de la part des artistes enseignants. Et beaucoup de préparation pour transférer tous les instruments dans cet écrin de verdure. Les pianos qui n’ont pu suivre la transhumance du conservatoire, ont eu au même moment leur représentation à l’auditorium Francis Poulenc.

De 18h à 21h, le parc des Perrières propice à cette déambulation, est devenu une immense salle de spectacle vivant. Chacun avait l’air ravi de cette déambulation insolite. Beaucoup ont eu d’ailleurs du mal a quitté les lieux, hésitant à rompre la magie de ce temps suspendu.

Photos Marie-Christine Malsoute

 

 

Photo Olivier Bonnie

Photo Olivier Bonnie

Photo Olivier Bonnie

Photo Olivier Bonnie

Photo Olivier Bonnie

 

 

 

 

 

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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