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Le conservatoire en concert pour un spectacle bien vivant

Concert du nouvel an1pano bis

Une salle bondée, 1760 spectateurs, et des tonnerres d’applaudissements après chaque morceau. Hier après-midi à l’Espace des Trois provinces, le concert du Nouvel an a réuni côte à côte professeurs et élèves dans un même élan. De Bach à Chicago, mêlant instrumental, chant, danse et comédie musicale, le conservatoire de Brive a montré la richesse de sa palette d’enseignements, jouant avec les contrastes, la complicité et le partage. Un beau spectacle vivant. The show must go on

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D’abord le silence accompagnant les danseuses. Puis les notes du Concerto pour 2 pianos de Bach. Une première qui réunissait en ouverture, sous la baguette du directeur Eric Sobczyk, les seuls professionnels tuteurs de “l’orchestre école”. Allegro, adagio, allegro. Le voyage avait commencé. D’emblée, le public a compris qu’il se jouait cette année quelque chose de différent, applaudissant chaleureusement entre les trois mouvements. Une virtuosité dont il n’aura pas eu le temps de se remettre qu’explosaient dans une fièvre chorégraphique les percussions mandingues. Concert du nouvel an9On ne pouvait pas trouver horizons plus éloignés. Un grand écart qui témoigne de la richesse du conservatoire. La comédie musicale qui suit entraine le public dans une autre Somewhere avant que l’orchestre au grand complet ne s’installe pour la suite du concert.

Les univers vont s’enchainer pendant deux heures, transportant le public à travers les genres et les ambiances, du classique au contemporain, de la mélancolie des Gnosiennes de Satie piano solo à l’exubérance finale de Queen, non sans un brin d’humour avec une Danse hongroise s’amusant du contraste des âges. L’aboutissement de longs mois de préparation. Impossible à l’applaudimètre de savoir quels tableaux ont emporté la faveur du public. Question de sensibilité. Mais ce qui aura marqué chacun puise dans le sentiment de communion entre tous les interprètes, quelque soir leur âge, “très jeune ou adulte plus que confirmé”, pour offrir ce moment rare de complicité et de bonheur partagé. Une facture plus collégiale aussi qui est la marque nouvelle imprimée par le directeur Eric Sobczyk, très attaché à “l’enseignement et à la transmission du spectacle vivant”. Mieux qu’un discours, ce concert en était la meilleure illustration.

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Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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