Vous n’avez pas pu les rater si vous êtes passés à côté du collège Cabanis. 120 portraits géants ont été affichés sur les grilles de l’établissement le long de l’avenue du président Roosevelt et au début du boulevard Henri-de-Jouvenel. 120 portraits d’élèves, de professeurs, d’agents et d’administrateurs du collège qui animent le quotidien de l’établissement briviste sont ainsi exposés.
On doit cette idée à Philippe Mathieu, professeur de français, inspiré par le travail de JR, artiste contemporain français qui réalise des collages photographiques et qui a créé la plateforme Inside Out.
Intérieur/extérieur, c’est exactement l’objet de cette exposition. « Cela n’aura pas eu de sens de l’afficher à l’intérieur. Le message c’est justement celui-ci, montrer à l’extérieur se qui se passe à l’intérieur, montrer ceux qui animent le collège », explique Philippe Mathieu.
C’est le professeur qui a pris chaque portrait et chaque modèle a pu, dans le cadre strict et morne de la photo d’identité, poser pour un portrait d’identité plus personnel et libre. « Cela n’est pas un exercice aisé mais tout le monde a joué le jeu et a dépassé quelques réticences. Ce n’est pas facile de s’afficher en grand !… », assure le professeur.
Un affichage hors de mur qui n’aurait pas pu être possible sans la participation d’Inside Out pour les tirages et de l’entreprise briviste Hinojosa qui a fourni gratuitement les supports carton.
« L’exposition est à voir tant qu’il ne pleut pas », plaisante Philippe Mathieu.
Le travail réalisé par l’enseignant avec la participation des élèves, professeurs, agents et administrateurs, est aussi visible sur le site Inside Out (lien ICI) et participe à un projet plus global et mondial.
JR a créé le mouvement Inside Out Project en 2011
Un peu plus de « Dix ans plus tard, ce sont plus de 500 000 personnes, issues de 149 pays et de tous les continents, qui ont participé au projet Inside Out. Au total, grâce aux donations des participants, plus de 2 000 Actions ont été menées, autour de sujets aussi variés que le féminisme, le racisme, le changement climatique, la diversité, la communauté, l’éducation, les droits de l’enfant et l’art, pour n’en citer que quelques-uns. Ces messages sont non seulement visibles au sein des communautés locales, puisque les portraits sont collés dans l’espace public, mais aussi à travers le monde, puisque chaque Action est documentée et partagée en ligne ». Peut on lire sur le site.
Il fut un temps où j’avais demandé la création d’un poste d’écrivain public ou correctrice à la mairie de Brive qui n’en a pas vu la nécessité. Quel dommage à la lecture des derniers articles. L’équipe de rédaction aurait-elle changé? Car vraiment là, trop c’est trop. Désolée mais ça fait mal de lire des textes publiés sur un média public avec autant de fautes et de phrases sans signification parce qu’un mot a été oublié.
Bonjour,
merci pour votre commentaire.
Nous en tenons compte
La rédaction.