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Le camp de Bouquet est fermé

Des rangées de blocs de pierre barrent l’accès au terrain désormais vide de toutes caravanes. Le camp de Bouquet vient d’être fermé mettant ainsi fin à une installation qui a débuté dans les années 60.

Il aura donc fallu presque un mandat pour voir se clore ce dossier sensible. Le député-maire Philippe Nauche et sa première adjointe Patricia Bordas, ne cachent pas “leur grande satisfaction d’avoir tenu cet engagement fort de la campagne des municipales de 2008, avec l’appui déterminant des services de la ville de Brive, dans un esprit constructif avec les personnes concernées et malgré les critiques et l’obstruction systématique de l’opposition municipale”.

Impossible de ne pas reconnaitre l’insalubrité de ce camp qui a vu grandir des générations de Brivistes. Pour autant, la fermeture de Bouquet était conditionnée par la mise en place de solutions alternatives pertinentes et conformes à la loi. Dix familles ont ainsi été installées dans des habitats adaptés, analogues à des logements sociaux, avec le paiement d’un loyer et des charges: deux maisons aux Rebières en 2010, 3 autres à Chanoux en 2011 ainsi qu’à Fadat en 2012 et enfin deux la semaine dernière à Rivet. L’ensemble de ces infrastructures fait l’objet d’un accompagnement de la part du service municipal dédié et des travailleurs sociaux. Sans compter la plate forme en cours d’achèvement à Brive Est, impasse Lecornu et le lancement des travaux pour la réalisation de celle des Fougères. “Le terrain des Fourneault est destiné à recevoir des personnes en attente de relogement. Il constitue une solution transitoire, et des aménagements sommaires ont été effectués.”

Concernant l’aire de grand passage, coréalisée avec l’Etat en 2010, “elle n’a pu être administrativement maintenue à la suite du recours déposé par le maire de Saint-Pantaléon-de-Larche en contradiction avec les engagements qu’il avait pris au nom de sa commune”, précise le cabinet du maire. “Nous rappelons que la ville de Brive avait été la seule collectivité désignée par le Conseil général, alors présidé par Jean-Pierre Dupont (UMP) comme ayant des obligations en la matière. Nous espérons vivement que la révision en cours du schéma départemental permettra de trouver une solution plus collective.”

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Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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