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Le Bab el Raid, elles en rêvent

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L’une est Briviste, l’autre Clermontoise et elles rêvent de participer au prochain Bab el Raid, un rallye étudiant qui les emmènera en février 2017 de la Rochelle à Ouarzazate. Samia et Mathilde recherchent donc activement des sponsors pour atteindre le budget inhérent… Et elles ne manquent pas d’humour pour se mettre en scène.

24936017272_3cc1e3ceef_oElles ont intitulé leur page Facebook “Bref, les gueuses” et s’y mettent en scène à travers des vidéos sur le principe de la série de Canal +. Leur façon de “se démarquer” avec malice, l’enthousiasme de leur jeunesse (20 ans chacune) et surtout une motivation propre à déplacer les dunes. Justement, le désert, “son immensité, les pistes balayées par les vents, les chameaux”… autant d’images qui fleurent un ailleurs attrayant. Lorsque Samia Hamdoune parle du Bab el raid, une “soif d’aventure” illumine le regard de cette Briviste déjà emportée vers le large atlantique par ses études. Au sein du groupe Sup de Co de La Rochelle, elle a vite trouvé son alter ego, Mathilde Jacquemont, une exilée comme elle, mais auvergnate, tout aussi emballée par le défi à relever dans le cadre de leur cursus.

24618775199_2878549c79_o“C’est un rêve que je veux vivre depuis toujours“, nous explique Samia lors d’un bref passage dans sa ville natale. “J’ai toujours eu envie de participer à une aventure de ce genre, mêlant périple en voiture et un côté humanitaire, solidaire… une forme de dépassement de soi.”

Leur dévolu s’est porté sur le Bab el Raid dans lequel est impliquée leur école. La deuxième édition se déroulera du 5 au 15 février 2017. Dix jours d’aventure sur 6000 km entre La Rochelle et Ouarzazate au Maroc, jalonnés d’une foule de défis en tous genres: orientation, régularité, culinaire, culturel, artistique… et solidaire avec un Green day. “C’est une journée qui consiste à planter des centaines de palmiers pour un village. Le but est de stopper l’avancée du désert, de lutter contre la désertification mais aussi de permettre aux habitants de créer une économie sur la base de ces palmiers.”

Pour l’heure, elles en sont à la recherche de sponsors pour récolter les 5000 euros de budget nécessaire. Il leur faut acheter un véhicule 2 roues motrices, s’acquitter de l’inscription, prévoir les frais de carburant, de péage, d’assurance et autres dépenses inhérentes… sans oublier une cagnotte pour “acheter le maximum de palmiers-dattiers” qui seront plantés sur place. “On aimerait aussi pouvoir acheter une Go Pro pour filmer notre aventure.” Que le père de sa coéquipière soit garagiste devrait faciliter la préparation “mécanique”. Pour le reste, elles comptent sur leur niaque. Se repérer sur une carte avec une boussole, parer au pépin moteur, se débrouiller toutes seules… rien ne les affole, même pas l’enlisement: “Les équipes s’entraident… Ce qui nous fait un peu peur, c’est la longueur du trajet, même si on se relaie au volant”, avoue tout de même Samia.

Qu’elles n’aient pour l’instant récolter qu’une infime partie du budget, n’écorne pas leur détermination. Au contraire. Les “Gueuses” font déjà preuve de ténacité et de combattivité pour intéresser entreprises comme particuliers désireux de les soutenir. Si vous souhaitez les aider, rendez-vous sur leur page Facebook ou contactez les par mail à s.hamdoune@outlook.fr.

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Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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