Le 400, c’est cette pépinière de sociétés créatives dans le domaine du graphisme, du design et plus largement des médias. Implantée à Saint-Viance, l’association organise vendredi prochain 24 février une exposition photos à la médiathèque et la projection de ses deux derniers films. Histoire de mieux montrer son savoir-faire en matière de production audiovisuelle. Rendez-vous à partir de 18h à la médiathèque et 19h à l’usine.
Nous sommes au bord de la Vézère à deux pas du bourg. Un cadre bucolique avec lequel contraste l’intérieur de l’ancienne usine désaffectée: partout des ordinateurs, des écrans couplés, du matériel d’impression, c’est le règne des nouvelles technologies, des connexions numériques, de la créativité en fusion. Une modernité qui ne dédaigne pas jongler avec le rococo d’un mobilier à l’ancienne. Question d’identité surement! L’association qui fédère les énergies en matière de médias, s’est installée ici en juillet dernier. La collaboration y est palpable pour mieux aller de l’avant.
“Nous allons présenté nos deux dernières vidéo: Body concrete 2 qui a été tournée au parking souterrain de Brive et Ovoid edges filmée dans nos propres locaux, dans la partie non encore aménagée”, explique Pierre Magnol. Vous vous rappelez peut-être du Body concrete 1, cette vidéo réalisée avec les danseurs algériens de la compagnie Hervé Koubi. Voici donc les saisons suivantes qui témoignent mieux qu’un long discours de l’expérience acquise par l’association dans la production d’un contenu audiovisuel.
“Pour nous, c’est un nouveau départ, un bond en avant car nous voulons retransmettre notre expérience dans le cadre d’ateliers pédagogiques destinés à des publics différents: professionnels, amateurs comme scolaires”, ambitionne le motion designer. Le 400 devrait d’ailleurs aménager bientôt des studios avec mini plateau télé et caméras télécommandées sur 100m2 encore disponibles. L’association n’attend plus que la réponse du Feder pour lancer le projet. “Il faut mutualiser les moyens, que les savoir-faire se rencontrent, que les créativités puissent s’exprimer pour que la production culturelle passe. C’est de l’intelligence collective”, affirme Pierre Magnol. “Il faut un ancrage dans notre propre territoire.” Traduisez: ici, plus qu’ailleurs, l’éloignement géographique ne doit pas être un frein à la création culturelle.
Pour palper l’esprit de ce vivier des compétences, vous êtes donc convié à venir vendredi 24 février à partir de 18h au vernissage de l’exposition à la médiathèque qui met en valeur le tournage underground à travers le travail de cinq photographes: Pierre Magnol, Arnaud Grausset, Alexandre Chaminade, Sylvain Marchou et Yves-Marie Moreau. Puis à l’usine vers 19h (quelques mètres à côté), pour la projection des vidéos. Superbes! On ne vous dit que ça.
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