En 2012, le 126e RI de Brive sera “projeté” sur plusieurs opérations extérieures. “Afghanistan, Centrafrique, Nouvelle-Calédonie, Djibouti… pour finir l’année en alerte Guépard“, a listé le colonel Secq lors de la cérémonie de vœux du régiment. Pendant ce temps, les plus vieux bâtiments de la caserne Laporte seront rénovés tandis que les Bisons poursuivront leur installation sur le site. Des chantiers qui s’étaleront jusqu’en 2015.
Pour le chef de corps, le 126 sera toujours et avant tout “une communauté humaine riche et soudée, tournée vers l’engagement opérationnel au service de la France”. Une communauté humaine qui représente sur Brive quelque 1.200 personnes, militaires et civiles. Si l’on y ajoute le personnel du camp de la Courtine et ceux inclus dans le périmètre de la base de défense briviste, on monte à près de 2.000 permanents. Mais au delà du poids social comme économique, le colonel Secq a rappelé les liens forts qui unissent le régiment à la ville et à sa région.
En ce qui concerne la feuille de route, les années se suivent et ne se ressemblent pas. Si 2011 a vu le retour du 126e régiment d’infanterie sur Brive après l’intense mission en Afghanistan, 2012 verra repartir pour plusieurs mois près de 500 Bisons, mais cette fois sur différents théâtres:
Bref, un tableau opérationnel chargé qui s’achèvera, à la fin de l’année, par la participation au tour d’alerte de l’armée de terre, plus connu sous le nom d’alerte Guépard.
Côté infrastructure, 2012 verra le début d’une nouvelle tranche de travaux sur la caserne Laporte, à la fois pour réhabiliter l’existant et pour achever l’installation du régiment sur le site. Les bâtiments les plus anciens, qui abritent quatre des compagnies, datent tout de même des années 80. Ils vont être rénovés au rythme d’un par an et pour un coût chacun de plus de 3,5 millions d’euros. Dès cette année, une structure provisoire va ainsi être construite afin d’héberger les soldats au fur et à mesure de cette rénovation. Le régiment va parallèlement poursuivre son installation complète sur la nouvelle caserne en se dotant des bâtiments techniques encore manquants. Des investissements lourds pour des chantiers qui s’étaleront jusqu’en 2015.
Sur ce thème, vous pouvez également lire nos précédents articles: