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Lauranne Quentric : l’illustration comme supplément de sens

Lauranne Quentric anime des ateliers avec les enfants

Le centre socioculturel Jacques Cartier expose en ce moment les planches originales de la jeune et talentueuse illustratrice Lauranne Quentric. Inaugurée hier soir en présence de Camille Lemeunier, maire adjoint en charge de l’enfance et de la jeunesse et Marie-Odile Sourzat, conseillère déléguée en charge du développement culturel, cette exposition est à découvrir jusqu’au 18 novembre. Entrée libre. Visite et animations possibles sur demande. Plus d’infos auprès du centre: 05.55.86.34.60.

L'artiste explique son œuvreLes planches originales des livres pour enfants Les Effarés d’Arthur Rimbaud, Le Voyage merveilleux de Maurice Carême et Le Mangeur de sons de Christos, réalisées par Lauranne Quentric sont à découvrir en ce moment à Jacques Cartier. C’est par le biais de l’auteur Christos, qui comme 30 autres auteurs est allé à la rencontre de près de 3.000 scolaires pendant la foire, sur la journée du vendredi, que l’idée d’exposer Lauranne Quentric a fleuri dans l’esprit de Franck Marchand, responsable de la bibliothèque des Chapélies et en charge des animations jeunes publics pendant la foire. Cette exposition, organisée à l’occasion de la foire du livre, est ainsi venue développer le travail entrepris en faveur d’une politique du livre menée à l’année et dans toute la ville.

L'artiste dédicaceL’exposition de ces planches originales confèrent toute leur dimension aux illustrations de Lauranne Quentric qui sont curieuses et amusantes, singulières et joyeuses. Elle permet d’apprécier tout le travail réalisé sur les matières et les reliefs. Véritable parcours pour l’œil de l’enfant comme des plus grands, ces illustrations regorgent de menus détails, délices pour l’œil comme pour l’imaginaire: des fils, des bouts de partition, de la dentelle, des papiers de camembert, même !

Au cœur du travail de l’artiste, il y a la récupération. “J’ai commencé par travailler sur des personnages en volume et petit à petit je me suis mise à garder des petits bouts de papier que j’ai utilisés par la suite pour mes illustrations. A travers elles, je veux apporter une lecture différente de ce que le texte propose. C’est encore plus vrai pour Les Effarés.” Un projet audacieux qui lui demandait d’illustrer le poème composé par Rimbaud à 15 ans. Un sacré défi. “Je me le suis complètement approprié. Je l’ai réactualisé en introduisant voitures et télés et en dégageant des thèmes qui me paraissaient importants comme l’égoïsme des hommes, les œillères qu’ils se mettent sur les yeux pour ne pas voir la misère des autres.” Une façon d’enrichir les textes, de les mettre à la portée de tous sans en simplifier les messages, mais en démultipliant le voyage dans l’imaginaire que le texte propose et dont l’illustration dispose.

le bonhomme mangeur de son

Pendant l'atelier

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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