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L’aménagement d’une zone d’activités autour de l’aéroport à l’étude

Un récent bilan présenté par Jean-Louis Nesti, président du syndicat mixte Brive-Souillac et Dany Blanchet, directeur de l’aéroport, a révélé que l’aéroport Brive Vallée de la Dordogne tenait ses promesses en terme de passagers et de mouvements aériens. “C’est la fin de l’enclavement de notre territoire”, a même affirmé le président. Désormais, la volonté est au renforcement de cette ouverture mais surtout à l’aménagement d’une zone d’activités autour de l’infrastructure. L’ambition: créer de l’emploi industriel.

image d'archives“Nous avons un très bel outil, adapté et à taille humaine. Il correspond à l’image qu’on peut avoir de notre territoire”, a déclaré Jean-Louis Nesti. Un territoire dont l’ouverture sur l’extérieur se confirme grâce à des mouvements aériens intensifiés sur certaines lignes. C’est le cas pour la ligne Brive-Paris Orly (Airlinair): “On ne s’interdit pas que la ligne continue à fonctionner en août. Ce sera au bon vouloir de la compagnie”, explique le président. C’est aussi le cas sur la ligne Brive-London City (Cityjet) qui sera ouverte à l’année avec deux rotations hebdomadaires à partir du 6 janvier. “Nous sommes aussi en lien avec l’économie londonienne pour d’éventuels échanges possibles”, a précisé le président.

image d'archivesLes dirigeants souhaitent aussi continuer à développer l’infrastructure: ils envisagent ainsi d’acquérir des avions plus gros et d’allonger la piste de 300 mètres. Mais la priorité serait d’aménager une zone d’activités autour de l’aéroport pour s’ouvrir aux entreprises proposant des activités liées à la piste ou à la maintenance des avions. “Ce n’était pas prévu mais cela paraît nécessaire alors on va lancer les études pour le réaliser dans le cadre du budget.”

“Notre objectif est de créer de l’emploi industriel”, continue le président en envisageant par exemple que l’assemblage de produits intermédiaires pourrait se faire in situ et être monté à Toulouse ou à Francfort. “Il est important d’être prêt”, explique le président. “Quand on reçoit une demande, il faut être capable d’y répondre tout de suite sous peine de passer à côté d’une offre qui pourra rapidement trouver preneur ailleurs.”

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Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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