L’Association Royal Alpaga organise ces samedi 15 et dimanche 16 avril sous la halle Georges Brassens la quatrième édition de son salon international qui devrait réunir plus d’une centaine de ces animaux. Au programme, des concours beauté et toisons, sous la houlette d’un éminent juge australien, ainsi qu’un marché artisanal. Entrée gratuite. On vous en dit plus sur ce drôle d’animal, à ne pas confondre avec le lama cracheur immortalisé par Tintin.

Les animaux arriveront dès le vendredi et ce sera une grande première pour Brive. On aurait déjà dû admirer fin août dernier quelques spécimens au Festival de élevage, mais cela n’avait malheureusement pas pu se produire. Cette fois, les éleveurs viennent en force.

Ils seront une trentaine d’éleveurs avec plus d’une centaine de bêtes pour participer aux concours qui se dérouleront en deux volets: toisons puis modèles et allures. Celui de toisons consiste à présenter à plat sur table des toisons de l’année précédente soigneusement préparées, par classe d’âge et couleur. L’autre sera plus dynamique puisqu’il s’agit de juger des animaux défilant sur ring dans les classes Huacaya et Suri, là aussi par classe d’âge avec au bout du week-end la désignation d’un champion suprême.

Le tout sous la houlette d’Andrew Munn, éminent juge australien, garant de cette 4e édition. Cet ancien militaire est très impliqué depuis plus de vingt ans dans la filière, que ce soit en tant qu’éleveur, juge ou représentant associatif, il a même été président de l’association australienne d’alpaga. Actuellement installé à Londres, il a confié son élevage australien à un autre professionnel qui continue d’être régulièrement primé en Australie lors des concours. Et lui exerce activement ses fonctions de juge dans des concours européens. Nul doute que sa présence à Brive apportera son regard expérimenté aux éleveurs présents en quête de constante amélioration de qualité.

Il faut savoir que la filière est émergente en France où l’on recense quelque 7.000 de ces Alpagas, la majorité détenus par des éleveurs professionnels, avec trois associations qui les regroupent, dont l’ARA, Association Royal Alpaga, créée en 2017 et organisatrice de ce salon.

L’Alpaga partie de la grande famille des camélidés avec le chameau, le dromadaire ou le lama. Plus petit que ce dernier et d’un tempérament plus réservé, l’animal grégaire a besoin d’être entouré de ses congénères, selon une hiérarchie très établie, pour évoluer correctement. S’il est domestiqué depuis environ 5000 ans avant JC, il est resté pendant longtemps cantonné dans les pays d’Amérique du Sud, opposés à leur exportation. Les premiers sont apparus dans les parcs zoologiques avant de se rependre à travers l’Europe où ils sont comme dans leurs pays d’origine très recherchés par l’industrie lainière.

La laine d’alpaga possède en effet un pouvoir thermique isolant exceptionnel qui est 7 fois supérieur celui à la laine de mouton et 4 fois plus résistance que cette dernière. Isolante, inodore et hypoallergénique, elle est qui plus est d’une douceur incomparable, ce qui en faisait “la laine des dieux”, autrefois apanage de la noblesse inca. Vous pourrez d’ailleurs apprécier ses qualités avec les produits présentés sur un marché artisanal pendant toute la manifestation.

Salon international de l’alpaga. Samedi de 8h30 à 18h30 et dimanche de 9h à 17h sous la halle Brassens. Entrée gratuite. Restauration sur place assurée par le Bistrot Mosaic soutenu par l’Adapei de la Corrèze. Plus d’infos sur assoroyalalpaga.com.

Le programme

• 8h30, partie toison du concours, environ jusqu’à 10h.
• 10h, ouverture officielle du Salon
• 11h à 12h30, début de la partie modèles et allures du concours avec les premières classes
• 14h, démonstration de médiation animale.
• 14h30 à 18h30, reprise des classes modèles et allures

• 9h à 12h30 reprise des classes modèles et allures
• 14h à 16h30 poursuite des classes modèles et allures
• 16h30, désignation des Suprêmes et Réserve Suprême et clôture du concours.

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