L'actualité en continu du pays de Brive


La série télé "Dix pour cent" dévoilée hier en avant-première à Brive

Dix pour cent présentée au Théâtre de Brive

Dix pour cent en référence à la commission que prennent les agents artistiques. La série télévisée signée Cédric Klapisch et réalisée avec un casting de stars, devrait faire un carton sur France 2 à partir du 14 octobre. Elle l’a déjà fait hier soir au Théâtre municipal où ont été diffusés les deux premiers épisodes. Une avant-première organisée par Sohys. La marque corrèzienne de cosmétiques s’est associée à la série dans le cadre d’un “placement produits”.

Photo France 2

Les quelque 200 invités de Sothys, employés de la société et partenaires, ont apprécié, souri, ri et largement applaudi. Il faut dire que cette fiction est l’une des plus attendues et des plus séduisantes de la rentrée. Les six épisodes de 52’ diffusés sur trois mercredis à partir du 14 octobre (donc 2 par soirée), vous plongent avec humour et dérision dans le quotidien des agents artistiques et de leurs célébrités, en vrai de vrai. C’est drôle et touchant. La série est “librement inspirée” par la vie de Dominique Besnehard, l’ancien agent des stars, d’ailleurs présent hier soir avec les deux comédiens Stefi Celma et Grégory Montel.

De gauche à droite: les comédiens Grégory Montel et Stéfi Celma, Christian Mas, pdf de Sothys Paris et Dominique Besnehard

“C’est la troisième salle à la voir en France”, lance Dominique Besnehard, en guise de préambule. D’autres chanceux ont en effet pu la découvrir au Festival du film français d’Angoulême et surtout au Festival de la fiction TV de La Rochelle où “elle a récolté une standing ovation”Dix pour cent est centré sur ASK, une agence parisienne de comédiens. On y suit les aventures de 4 agents qui se battent bec et ongles pour faire tourner leurs poulains. Et toucher les fameux 10% de cachet qui ont donné à la série son titre. La fiction joue entre caprices de stars, égos surdimensionnés et problèmes personnels.

le publicAux côtés des quatre comédiens principaux qui écrivent l’histoire en filigrane, la série s’offre un véritable casting de stars jouant leurs propres rôles. Dans le première épisode, Cécile de France se fait humilier par Tarantino qui la trouve trop vieille. Dans le deuxième, Line Renaud et Françoise Fabian se battent pour obtenir le même rôle. Jubilatoire et très humain. Les épisodes suivants feraient apparaitre Nathalie Bayle et Laura Smet, Julie Gayet, Joey Starr, François Berléand…

Le plus difficile a été de convaincre les stars de jouer avec leurs propres noms. Certains ont refusé, même si c’est des amis”, raconte Dominique Besnehard. “Il faut avoir pas mal de courage et d’auto-dérision pour jouer avec son image”, admet-il. “Cécile de France et Line Renaud ont tout de suite accepté. Comme quoi, lorsqu’on a un peu de carrière, on a de l’humour.” Voilà un bon moment que l’ex-agent avait cette fiction en tête.

“C’est un métier mal connu, on pense souvent à l’agent américain qui a un gros cigare ou au type rabougri qui pique 10% à la pauvre Sheila”, caricature-t-il. “C’est beaucoup mieux que ça. Il faut être à la fois confident, conseiller, punching-ball, nounou… ça demande beaucoup de psychologie humaine. J’ai adoré faire ce métier pendant 20 ans, même si c’est harassant car on passe beaucoup de temps avec les autres et peu avec soi-même.” Canal + avait décliné l’idée, France 2 a pris le pari. “C’est très bien que ce soit sur une chaîne de service public. Sans cryptage, on sera encore plus regardé.”

les acteurs et Christian MasPour Grégory Montel qui joue le rôle d’un des quatre agents, c’est “une série hors normes”, dans la qualité d’écriture, les comédiens. Il y a du punch et de vraies -histoires”. “C’est très alléchant, en toute objectivité. J’ai dit à mon agent: tu te débrouilles pour que je fasse partie de la série“, raconte Stefi Celma (on l’a vu notamment dans Les Profs). Hier soir, ses parents présents aux-aussi dans la salle ont pu la découvrir dans le rôle de la standardiste à ses heures comédienne.

Ce n’est pas la première fois que Sothys recourt au “placement produits”, “plus rentable qu’une publicité” au dire de la société : moyennant un chèque dont nous n’avons pu connaître la somme, les produits sont visibles dans certains plans de la série. La marque est même citée dans le premier épisode. Un partenariat de bon augure pour Dominique Besnehard. “A chaque fois que Sothys est dans nos films, ça marche. Pour Mince alors, on a fait 1,5 million de spectateurs. Peut-être qu’il porte bonheur…” La saison 2 quant à elle est déjà en écriture.

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

Mot clé

Laisser un commentaire

5 × 5 =