Philippe Nauche visitait cet après-midi, à la cité Maillard, le premier chantier confié à l’association “régie de Brive”. Ces régies associent acteurs publics, habitants et représentants institutionnels. Pour l’association, c’est une première.

Ils sont 8 actuellement à travailler, cité Maillard, à la rénovation des cages d’escaliers. 8 personnes, âgées en moyenne de 30 à 35 ans, qui ont, à travers cette association, obtenu un CDDI, un contrat à durée déterminée d’insertion. Ces personnes ne sont pas forcément sans aucune qualification. Certaines, après une perte d’emploi et une période de chômage, sont à la recherche d’une nouvelle orientation professionnelle. Certains en profitent même pour passer des diplômes, comme Mohamed qui vient d’obtenir un certificat de capacité de carreleur par le biais de l’association pour la formation professionnelle des adultes. Une équivalence CAP/BEP.

Le chantier obtenu par la “régie de Brive” prévoit la rénovation des 12 cages d’escaliers de la cité. Carrelage, peinture, papier peint, il y a du travail pour au moins 4 mois. C’est d’ailleurs la durée du CDDI signé par les 8 ouvriers présents. Un contrat qui pourra être renouvelé si besoin jusqu’à un maximum de 24 mois. Durant ce laps de temps, l’association va, elle, s’employer à trouver, si possible, un débouché à chacun d’entre eux dans une autre entreprise car si une régie peut être considérée comme une entreprise à part entière, son but est avant tout de permettre l’insertion de celles et ceux qui passent par ses chantiers.

L’association “Régie de Brive” est constituée de 4 permanents dont 2 encadrants professionnels dont la mission consiste à faciliter la réinsertion sociale des employés. Les personnels concernés sont en général des chômeurs de longue durée ou des allocataires du RSA. Leur recrutement passe par Pôle emploi, la mission locale ou d’autres chantiers d’insertion. Tous sont issus géographiquement des différents quartiers de Brive ou des communes avoisinantes.

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