L'actualité en continu du pays de Brive


La nuit et les animations ont révélé les collections

Nuit des musées

Les musées Labenche, Michelet, du compagnonnage ainsi que la chapelle Saint-Libéral ont ouvert leurs collections aux visiteurs hier soir, à l’occasion de la Nuit des musées. Le Garage, dernier venu sur Brive, a également joué le jeu et proposé, en exclusivité, l’activation d’une œuvre venue tout droit du Centre Pompidou.

A l’occasion de la Nuit des musées, hier soir, les lieux de culture ont ouvert leurs portes et collections jusque tard dans la nuit. En outre, chacun à leur façon et en lien avec leurs collections permanentes et expositions temporaires, a proposé des animations variées et originales, en invitant l’association du Jeep club terrassonnais à présenter de manière vivante ses collections relatives au maquis et à la Résistance à Michelet ou encore en projetant des films au musée du compagnonnage.

garage robot 2Au Garage, ouvert en décembre dernier, et qui a été pour la première fois associé à la manifestation, les visiteurs ont eu l’occasion de découvrir les œuvres du Frac exposées en ce moment mais aussi d’assister à l’activation exclusive de Confusion de l’artiste Fabrice Cotinat. Une œuvre arrivée après l’inauguration de l’exposition La Ligne claire, car alors présentée au Centre Pompidou. “Ah, c’est le robot qui dessine!”, s’est amusé un enfant en s’approchant du drôle d’engin en marche, effectivement en forme de petit robot qui, mû par des capteurs solaires lui fournissant son énergie, se déplace sur une grande feuille de papier blanc.

Hier soir, il était tout occupé à tracer le plan du musée Guggenheim de New York. “On lui donne une matrice, on positionne le marqueur et il commence son travail de copiste”, explique Lydia Scappini, responsable du Garage. A force de passer et repasser sur son ouvrage, le robot finit par provoquer une déformation, une expansion du dessin original qu’il met 5 jours à finaliser. “Aussi, l’œuvre est-elle toujours originale, unique, numérotée et signée par l’artiste.” Elle poursuit: “C’est une œuvre captivante, ludique et attractive.” En effet, le jeune public, nombreux à s’être rassemblé devant, ne perd pas une miette de ses circonvolutions.

spectacle labenche C’est ce même jeune public que le musée Labenche s’est attaché à choyer plus particulièrement. Et de fait, dans les escaliers du musée, on a pu croiser hier soir de nombreux enfants et adolescents. Ce qui a le don de réjouir Mathilde Humbert, la directrice du musée. “C’est aussi le fruit du travail porté par le service des publics”, explique-t-elle.

Outre les collections permanentes et l’exposition temporaire préparée avec des scolaires de la ville, le musée a participé à “La classe-l’œuvre”, un dispositif national qui propose à des scolaires d’être des passeurs de culture en s’appropriant puis restituant leur vision du patrimoine commun. La classe de lycéens d’Arsonval, en option arts plastiques, a ainsi choisi dans le musée la tapisserie de Mortlake La Fête de nuit et réalisé, dans son prolongement, différentes œuvres s’appuyant sur divers supports: toiles, confection d’une robe ou encore re-création d’une tapisserie et vidéo.

Clou de la soirée, le musée Labenche a offert deux représentations nocturnes d’un spectacle d’échassiers porté par la compagnie limousine Chabatz d’entrar. Un moment de grâce tout au long duquel les spectateurs ont retenu leur souffle. La directrice a également retenu le sien hier soir: “On avait un peu peur que la diversité des propositions dans les nombreux lieux, mais aussi le bal organisé sur la Guierle dans le cadre de Dans en mai, diminue l’affluence.” C’est l’inverse qui s’est passé. Les visiteurs ont été dirigé de lieux en lieux et, leur curiosité aiguisée par la diversité des animations proposées, ont fait honneur à chacune des structures ouvertes.

musee michelet

musee michelet

garage

garage robot

intro

nuit musee labenche

spectacle labenche

 

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

Laisser un commentaire

3 + 1 =