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La maison de la justice et du droit a rouvert

L'affectation d'un nouveau greffier a permis de rouvrir la Maison de justice et de droit à Tujac

Après une fermeture de quelques mois, la maison de la justice et du droit vient à nouveau d’ouvrir ce matin au centre socio-culturel Jacques Cartier. Rencontre avec son nouveau greffier André Jacquemet qui y tient des permanences les mardis, mercredis et jeudis matin de 8h30 à 12h. D’autres permanences juridiques devraient être mises en place afin de favoriser l’accès au droit. Toutes ces consultations à la MJD sont gratuites et ouvertes à tous. Un numéro: 05.55.74.98.32.

Il a 55 ans et arrive du Sud-Est, Manosque plus exactement, où il était directeur du greffe. “Comme il n’y avait pas de MJD dans la région, nous faisions beaucoup d’accueil et de renseignements, un peu le rôle d’une maison de justice…”, explique André Jacquemet, visiblement très volontaire pour “s’investir” dans ses nouvelles fonctions. “C’est un poste très intéressant, il faut avoir le sens relationnel et, comme, en plus, je reviens de formation, j’ai beaucoup d’idées pour revaloriser cette MJD au service du justiciable.” C’est son affectation qui a permis de rouvrir la MJD à Tujac. La structure était fermée depuis octobre dernier, conséquence secondaire d’une mutation dans le cadre de la réorganisation de la justice.

DE 800 A 1.000 PERSONNES PAR AN

Le procureur de la République Jean-Pierre Laffite a tenu à marquer par sa présence cette réouverture officielle. Il en a profité pour souligner l’importance de la MJD: “De 800 à 1.100 personnes par an y sont accueillies par le greffier, que ce soit sur place ou par téléphone.” Un volume éloquent qui justifie l’existence d’une telle structure qui marque ses 10 ans. “Ce sont des habitants de tous le bassin et pas seulement du quartier”, précise le procureur.

Le greffier André Jacquemet et le procureur de la République Jean-Pierre Laffite présentent la MJDLa MJD se situe dans le centre socio-culturel Jacques Cartier, dans des locaux mis gratuitement à disposition par la mairie: deux bureaux, une petite salle d’attente, le tout sous des teintes blanches et jaunes. “Il faut dédramatiser la justice”, insiste André Jacquemet. Ces MJD sont nées, dans le cadre de la politique de la ville, d’une volonté de rapprocher les services de justice du public. Rendre la justice plus accessible, quelquefois aussi plus rapide et certainement plus compréhensible. Elles ont une triple mission: l’information du citoyen, la médiation pénale et l’aide aux victimes.

La MJD mène aussi des actions en dehors de ses murs, notamment auprès des jeunes. A peine arrivé, le greffier a participé au forum des métiers. Il intervient également au sein des collèges, en classe de 4e, pour informer les élèves sur les carrières juridiques et organise leur venue au sein du tribunal.

André Jacquemet ne devrait pas resté très longtemps seul dans la MJD. A partir du 2 mai, le CDAD qui porte sa vocation dans son intitulé (Conseil départemental d’accès au droit), devrait y tenir une permanence deux lundis par mois toute la journée. Le public pourra y accéder à une information et une orientation touchant toutes les structures juridiques touchant aussi bien le civil que le pénal ou l’administratif. Des avocats devraient également y assurer des permanences et donner des consultations gratuites.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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