La jeunesse briviste se mobilise pour le climat vendredi 15 septembre. Réunion est donnée à 14 heures devant le lycée d’Arsonval. Cette grève pour le climat qui se déroule le même jour partout dans le monde vise, encore une fois, à interpeler sur l’urgence de modifier nos comportements face à un climat qui se dérègle. La sortie de l’utilisation des énergies fossiles est la revendication forte du mouvement mais la jeunesse demande également à être formée pour les métiers de demain. En particulier ceux liés à la rénovation thermique. Rencontre avec Sacha Ghilardi, 17 ans, porte parole du mouvement briviste.

Impliqué dans la cause environnementale depuis la 3^e, Sacha Ghilardi, désormais en Terminale à d’Arsonval, sera en tête de la grève pour le climat qui se déroule ce vendredi à Brive et dont rendez-vous est donné devant le lycée à 14h. Le cortège sillonnera la ville et s’arrêtera devant certains lieux symboliques. Tous les lycéens de Brive (mais cette manifestation concerne tout le monde) sont appelés à rejoindre le cortège pour la bonne cause.

« Cette grève a pour principal but d’interpeler globalement sur le dérèglement climatique, de demander la sortie des énergies fossiles mais également d’insister, plus précisément, sur la nécessité d’ouvrir des formations à destination de la jeunesse vers des métiers de la rénovation énergétique et de créer des emplois dans ce secteur d’avenir afin de lutter notamment contre les passoires énergétiques », assure Sacha Ghilardi. D’ailleurs, selon une étude de France stratégie (institution autonome placée auprès de la Première ministre) la rénovation énergétique du bâti en France nécessitera d’ici 2030 environ 200.000 ouvriers et cadres du bâtiment supplémentaires. Ces besoins majeurs de recrutement imposent des efforts sur la formation, mais aussi sur l’attractivité et la qualité de ces métiers. 12 millions de personnes seraient concernées par cette précarité énergétique. « Il faut que cela cesse. C’est une question de justice environnementale mais aussi une question de justice sociale. »

Cette grève pour le climat est l’occasion à travers des ateliers, animations et débats, qui se dérouleront après la marche, place de la Guierle, de sensibiliser, si cela devait être encore le cas, sur la nécessité d’une sobriété énergétique. « L’écologie est parfois synonyme de contraintes, or ce n’est pas le cas. L’enjeu de cette manifestation est de convaincre notre génération de ne pas réitérer les erreurs du passé et d’adopter les bons comportements car, bien que mieux informée, elle n’est pas exemplaire. Près de 40 % des 18-24 ans sont climatosceptiques. »

La manifestation permettra également de tisser des liens avec des associations locales, dont certaines devraient être présentes devant le théâtre, à la fois pour présenter leurs activités et animer des ateliers mais aussi afin de pousser les jeunes à s’engager pour leur cause car « ce sont elles qui sont tous les jours sur le terrain ».

« Il faut une prise de conscience globale, celle-ci passera par la jeunesse ». Rendez-vous lui est donné ce vendredi.

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