Hier soir, les chefs et employés d’une cinquantaine d’entreprises implantées sur la zone d’activité de Cana étaient réunis sur le site de Loxam à l’occasion de la fête des voisins. Une initiative portée par l’association de zone Cap’Cana dans un souci d’échanges et de rencontres et à laquelle le maire de Brive, Frédéric Soulier, s’est joint. Quinze entreprises de plus que l’an passé étaient présentes.
Deux femmes sont accoudées à une table sur le site de Loxam, encore baigné de soleil hier soir à 19h: “Il faut que je te raconte”, commence l’une. “Attends, je vais d’abord me chercher à boire”. L’ambiance est conviviale, propice aux rencontres et aux échanges. “Ici en plein air, un gobelet à la main, c’est quand même mieux que sur une table en U, une pancarte devant soi…“, souligne la patronne d’une entreprise qui a récemment rejoint l’association Cap’Cana, organisatrice de cette fête des voisins.
“Une fois par an, nous invitons employés et chefs d’entreprises implantées sur la zone de Cana, qui englobe aussi le Griffolet à Ussac, avec l’idée de mieux nous connaître“, explique la présidente de l’association Cap’Cana Régine Duléry. “On s’est rendu compte que souvent, nous allons chercher des compétences à l’échelle nationale que nous possédons en local.” La zone, qui réunit 1375 employés, est en effet riche d’un tissu de nombreuses petites entreprises. David Petit-Rouvès (RACS), à l’origine de la création de l’association avec Fabrice Bécot (Schmidt) confirme: “Une dame qui venait de s’installer est allée chercher à La Rochelle ce qu’elle aurait pu trouver chez moi, à 200m!”
Autre enjeu porté par cette association: se réunir pour peser plus lourd à la table des négociations. Car à l’origine de Cap’Cana, il y a un constat: “C’est la zone la plus ancienne de la ville. Elle est aussi vieillissante. Et, depuis plusieurs années, des choses sont restées en l’état. C’est le cas de signalétiques qui annoncent des entreprises qui ont quitté la zone depuis des années; il y a aussi l’éclairage orange blafard et la mauvaise identification de la zone dont certaines rues n’ont pas de noms ou pas de numéros, entraînant des difficultés de livraison. Ce qui, pour une entreprise, est assez problématique. De même, on s’est rendu compte que la dernière boîte aux lettres était située devant LEHM… Mais on commence à être entendu”, se félicite la présidente.
Signalétique rafraîchie, éclairage plus moderne, boîte aux lettres installée sur la zone… Les choses avancent. “Cela nous permet de mieux travailler.” Il y a aussi la fibre optique qui devrait faire son entrée sur la zone avant la fin de l’année. “Le fait d’avoir été regroupé nous a aidés à porter nos revendications“, souligne Alexandre Guinjard. “On a pu être intégré au premier lot desservi.” Propriétaire de bâtiment sur la zone, il pointe plus largement l’importance de dynamiser cette zone, la valoriser. Les efforts commencent à porter leurs fruits. Une quinzaine d’entreprises supplémentaires se sont d’ailleurs récemment greffées à l’association qui grandit. La marge de manœuvre est encore large. La zone de Cana en compte 150.