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Ils sont partis pour 24 heures

Ils étaient 83 ce matin à 10h à prendre le départ de cette 12e édition des 24 heures de Brive sous un ciel peu clément et une température en chute libre: 9° un 19 mai! N’hésitez pas à aller les soutenir jusqu’à demain 10h au stadium municipal.

Ambiance détendue et souriante ce matin dans la salle Derichebourg. Le monde des ultrafondeurs est petit et chacun s’encourage avant le départ. Un départ donné par la toute nouvelle championne d’Europe Anne-Marie Vernet, auréolée de son titre le week-end dernier aux Pays-bas. Une championne tout émue: “C’est la première fois que je donne le départ d’un 24 heures.” Tous ceux qui comme elle étaient à Steembergen il y a 8 jours, n’ont pu s’aligner à Brive, ce qui pourrait faire l’affaire des coureurs aux portes de l’équipe de France. Pas de quoi impressionner une Chantal Trégou toujours sourire. “Je ne me mets pas de pression supplémentaire. Pour moi, c’est un 24 heures comme les autres, avec avant tout le plaisir d’être là. C’est la 3e fois que je participe à Brive. C’est vrai que le circuit sur la Guierle était plus bucolique, mais ce nouveau parcours est plus roulant. Après, tout dépendra aussi du temps, de la pluie, du vent…”

Pour les concurrents, il faudra tenir 24 heures quasi non stop, limitant au maximum les temps de repos. Alors dans la salle Derichebourg, tout est une question d’organisation pour les y aider. Côté club PBAC on a prévu tout ce qu’il faut en ravitaillement, confort, aspect médical et même animation. Chaque concurrent a aussi son stand où ses accompagnants veillent à leurs petits soins. En famille s’il le faut comme pour Fabrice Puaud. Son épouse et ses trois filles l’ont suivi de Niort. “C’est un peu des vacances, on fait des jeux, nos devoirs aussi et ce soir on dormira sous la tente dans la salle”, explique la plus grande.

Sur le circuit, c’est autre chose: chacun a sa méthode. Il y a ceux qui d’emblée s’imposent un bon rythme, ceux qui préfèrent se ménager quitte à marcher. Certains papotent tranquillement, d’autres préfèrent s’isoler, musique entre les oreilles… Les écarts se creusent dès la première heure, mais on ne peut pas dire que les jeux sont faits car la route sera longue. Et chacun n’oublie pas de se soutenir mutuellement. C’est ça aussi le monde de l’ultrafond: une convivialité entre coureurs de l’extrême.

Sur ce sujet, vous pouvez également consulter notre précédent article:

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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