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Grotte Bouyssonie: de nouvelles découvertes

Elus et chercheurs se sont retrouvés à l'occasion de la fin du chantier de fouillesLa 4e campagne de fouilles de la grotte Bouyssonie à Brive s’achève. Elus et archéologues se sont retrouvés sur place pour faire le point sur ce chantier qui confirme chaque année son ampleur et sa richesse préhistorique.

Les treize archéologues qui ont travaillé tout le mois de juillet sur le site briviste sont en phase de “post fouilles”, comme l’explique Damien Pesesse, responsable du chantier. “Nous avons trouvé beaucoup de silex et de charbon sur différentes zones et nous avons fini sur un niveau cohérent. Nous avons prélevé des vestiges pour ne rien laisser d’apparent. Maintenant, nous  sommes en train de nettoyer les pièces, de les répertorier et de les conditionner pour que dans 50 ans de nouveaux chercheurs avec de nouvelles connaissances et de nouvelles techniques, puissent continuer le travail dans de bonnes conditions”.

Françoise Gautry, adjointe chargée de la Culture, Etienne Patier, adjoint chargé de l'Urbanisme et Thierry Bismuth, découvreur de la grotte, en pleine discussion.Cette nouvelle campagne a permis de confirmer la richesse de ce site du paléolithique supérieur découvert en 2005 par Thierry Bismuth, conservateur du patrimoine au service régional de l’archéologie, dont la spécificité est de présenter une très longue période d’occupation de 5.000 à 35.000 ans. Elle a pu également apporter des précisions supplémentaires sur l’évolution du climat et l’identité des groupes qui l’ont occupé.

Les préhistoriens ont particulièrement apprécié cette année la structure autoportée installée par la Ville au-dessus du chantier et qui a ainsi protégé leur travail. “Sans elle, précisait Etienne Patier, adjoint chargé de l’urbanisme, la campagne de fouilles aurait été réduite à une semaine”.

La maison en partie restauréeCette année, l’équipe a pu également bénéficier de l’abri de la petite maison en brasier située à proximité du site  qui comprend un espace déjeuner, des sanitaires et à l’étage une pièce laboratoire. Sa restauration, d’un coût de 80.000 euros,  sera totalement achevée pour la prochaine campagne. Des équipements qui marquent la volonté de la Ville de donner aux archéologues les moyens de travailler dans de très bonnes conditions.

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Sur ce sujet, vous pouvez aussi consulter notre précédent article:

Michel DUBREUIL

Michel DUBREUIL

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