L'actualité en continu du pays de Brive


Fouilles archéologiques, de vraies découvertes

Archéologie st Martin

La 5e et dernière tranchée a été ouverte ce matin. Il ne reste que jusqu’à demain soir aux équipes de l’INRAP pour terminer les sondages effectués autour de la collégiale. Le temps file, mais cette semaine a été riche, très riche, en découvertes archéologiques. L’occasion de faire un point sur ces trouvailles.Archéologie st Martin

Les 3 derniers sondages entrepris depuis notre dernier article ont apporté des éléments intéressants et pour certains totalement inédits quant aux abords de la collégiale. Dans le dernier sondage effectué aujourd’hui, les archéologues ont pu descendre jusqu’au sol “initial”, c’est à dire celui qui existait avant que le premier homme s’installe dans ce qui deviendrait Brive. Un descente qui nous ramène plusieurs millénaires en arrière et qui permet de voir ensuite toutes les strates d’occupation humaine. Ici, pas d’éléments ni de tombes gallo-romaines, mais des sarcophages mérovingiens. Archéologie st MartinOn en dénombre 5 pour le moment, mais d’après Christophe Maniquet, responsable de cette campagne de sondages, il y en a bien davantage, qui s’étalent sous le parvis de l’actuelle collégiale jusqu’à priori l’autre coté de la place. Une nécropole mérovingienne qui remonte au 6e ou au 8e siècle, c’est à dire à l’époque de l’édifice paléo-chrétien qui précédait la collégiale telle que nous la connaissons. Une découverte très intéressante, mais qui était plus ou moins attendue par les archéologues.

Archéologie st MartinCe qui ne l’était pas du tout en revanche, c’est la base d’une tour découverte dans le 3e sondage. Une tour imposante. 7 mètres de diamètre. Son architecture et sa conception pourrait la faire remonter au 15e siècle, même époque que la collégiale, et vu sa taille potentielle, les archéologues estiment qu’elle pouvait être, soit une tour faisant partie d’une enceinte, d’une muraille, soit d’une sorte de château ou grosse maison fortifiée, partie intégrante ou voisine immédiate des anciens bâtiments conventuels. Une vraie découverte, car une telle tour, ou une telle structure, n’est mentionnée dans aucun document historique.

A coté de cette tour, en allant vers le parvis, l’INRAP a également mis à jour une salle carrée, très bien conservée, avec un banc de pierre tout autour et la base d’une colonne centrale supportant un toit, qui devait être la salle capitulaire, à savoir l’endroit où se retrouvaient les chanoines pour leurs réunions. Un vestige du moyen-âge qui se trouvait à moins de 35 cm du sol actuel de la place.

Sur ce même sujet, vous pouvez aussi consulter notre précédent article:

Archéologie st Martin

Archéologie st Martin

Archéologie st Martin

Archéologie st Martin

Archéologie st Martin

Archéologie st Martin

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

Laisser un commentaire

3 × trois =