La 42e édition du Festival de l’élevage a fermé ses portes sur un bilan plus que positif. Les modifications apportées, concernant notamment la date, ont été bien perçues par l’ensemble des acteurs.
Avec son inauguration prévue vendredi soir, le Festival de l’élevage et de la table gourmande 2017 avait en quelque sorte pris les devants…Mais cette petite innovation, ajoutée à une légère avancée dans le calendrier, n’ont en rien altéré une manifestation désormais bien installée dans tous les sens du terme, car comme l’a souligné le maire dans son discours d’ouverture, le Festival de l’élevage c’est l’histoire de 42 années de fidélité entre la ville et ses partenaires.
Avec 700 bêtes et 500 éleveurs réunis en plein centre de Brive, cette manifestation est l’occasion de présenter sur deux jours aux visiteurs “une vitrine unique de l’agriculture régionale et locale, de l’excellence de son élevage, de ses produits du terroir et de son savoir faire”, ce que Frédéric Soulier a appelé “le bien manger et le bien élever”. Mais c’est aussi l’occasion pour l’élu, “de placer l’agriculture au cœur de notre quotidien et de sensibiliser le consommateur à ces nombreux enjeux. Les collectivités territoriales doivent prendre leur place dans ce combat. A Brive, nous achetons par exemple 100% Limousin dans le domaine de la viande fraîche”.
Un discours auquel a été sensible le président de la Chambre d’agriculture de la Corrèze, partenaire historique du Festival. Pour Tony Cornelissen en effet, il était difficile de ne pas évoquer “le désarroi du monde agricole” face à une crise profonde. “Sur 70 euros payés par le consommateur, 7 euros seulement reviennent au producteurs. Nous n’avons pas besoin de primes mais de prix!”, a-t-il insisté avant de sacrifier en compagnie du maire à la signature des conventions de partenariat entre la Région Nouvelle Aquitaine, le Département de la Corrèze, la Chambre d’agriculture, le Crédit agricole, Groupama et les Jeunes agriculteurs. Frédéric Soulier a ensuite remis la médaille de la Ville de Brive à Mr et Mme Petersen, un coupe d’éleveurs danois, fidèles habitués de la manifestation briviste.
A l’issue de ces deux journées Jean-Luc Souquières, conseiller municipal délégué en charge des affaires agricoles, des foires et des marchés tirait un bilan positif : “la date a satisfait tout le monde, commerçants, éleveurs et producteurs qui ont pu toucher un un plus grand nombre de touristes. Nous allons donc réfléchir à son maintien. La nouvelle structure centrale au théâtre de verdure a reçu également une large adhésion et le pôle cheval a pu travailler plus sereinement”. Si le nombre de visiteurs n’a pas pu être évalué, l’élu constate que le chiffre d’affaires de cette année “est en hausse pour tout le monde”. De même, “les mesures de sécurité imposées par l’Etat n’ont pas gêné la circulation qui a pu rester fluide”, relevait également Jean-Luc Souquières.