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Festival Causse z’en partout : on en cause, ils se bougent !

La soirée bat son plein chez les Causse z'en partout

Les “Causse z’en partout” organisent ces vendredi et samedi soir la 6e édition de leur festival à Saint-Cernin-de-Larche. Attention aux turbulences, l’atterrissage est prévu en terre occitane et francophone. C’est l’occasion de revenir sur ce collectif inspiré et dynamique, ces jeunes qui regorgent d’idées et d’envies. Leur objectif : donner de la voix aux groupes locaux et ouvrir à de nouveaux horizons musicaux. Coup de projecteur sur une association qui sait ce qu’elle veut, qui n’en fait pas des tonnes mais qui, peu à peu, fait son bonhomme de chemin.

Ce n’était, à l’origine, que quelques potes rassemblés autour d’une passion commune : la musique. Ils ont couru pendant des années les festivals de La Rochelle à Albi. Aux quatre coins du sud-ouest, ils ont répondu présent jusqu’à ce que l’idée soit lancée : ” … et si on organisait notre festival!” L’idée a germé fin 2003; des dizaines de paperasses plus tard et quelques bénévoles en plus, ils étaient prêts, à l’été 2004. Une soirée : trois concerts dont les No name family et Polyglotte. Contrat rempli. Leur nom de code : ADEAL, pour Association visant à développer l’esprit d’aventure et de liberté. Le projet qui les a initialement rassemblé n’est pas banal : rejoindre Barcelone à mobylette ! L’idée est à leur image, un peu déjantée. Un savant mélange de découvertes, de rires et de partage : une aventure humaine, en somme, voilà leur quête.

Six ans ont passé. L’énergie, l’envie sont restées les mêmes, la salle n’a pas bougé non plus, mais elle a pris ses aises et pourra accueillir ce week-end le double de spectateurs, soit 600 par soir. Saint-Cernin, c’est un peu loin, mais ils aiment le coin. Dispatchés un peu partout en France, prendre la direction du festival est synonyme, pour eux, de “retrouvailles”. L’association a grandi avec eux. Leur moyenne d’âge : entre 25 et 30 ans. Ils commencent à se caser, les maisons s’achètent, les bébés arrivent. L’aventure est désormais familiale : les mamans cuisinent, les enfants rejoignent le festival le temps d’un bisou aux papas et aux potes dans l’après-midi.

Si cette année ils ont opté pour la “Jacqueline” (vin blanc, grenadine, limonade), ils accordent depuis 3 ans une large place à la prévention: des alcootests, des bouchons d’oreilles et des préservatifs sont à disposition; des tentes peuvent aussi être plantées dans le terrain avoisinant. Ils ont aussi choisi de faire appel à des professionnels de la sécurité pour prévenir tout débordement. Il y a certains sujets sur lesquels ils ne plaisantent pas. Le son et la lumière, confiés à des professionnels, en font également parti.

Cette semaine, ils sont dans la dernière ligne droite: c’est la course, comme chaque année. Entre l’installation des barrières et des bâches, la réception de la buvette, les derniers collages d’affiches, les courses, la décoration et la foule des détailsdsc016882 de dernières minutes, ils n’auront pas un moment à eux.

Pour l’heure, ils sont encore dans l’excitation de la préparation. Vendredi soir, avant le concert, ce sera probablement un peu différent. L’attente des premières voitures fera sans doute encore monter leur taux d’adrénaline. “Pourvu qu’il y ait du monde !”, termine Yannick, le président.

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Venez retrouver dès le vendredi Bernard Combi (trad punk), Sonoloco (Punk rock occitan) et Mauresca fracas dub ( reggae rap dub). La tête d’affiche de samedi : Watcha clan (World’n bass). Ouverture des portes à 20h30.

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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