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Faire travailler ensemble culture et entreprises

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Frédéric Soulier lançait hier soir au théâtre le Club 13 arches entrepreneurs. Une démarche qualifiée de volontariste pour promouvoir le mécénat culturel des entreprises à l’échelle d’un territoire qui couvre le Pays de Brive mais aussi le Périgord et une partie du Lot.

13 Arches entrepreneurs4Ils étaient presque une centaine présents hier soir dans la petite salle du théâtre. Des chefs d’entreprises de Corrèze, du Lot et de la Dordogne, invités par le maire de Brive, à participer à une table ronde sur le mécénat culturel. Une idée qui participe à ce que Frédéric Soulier nomme le laboratoire des territoires, destiné à faire travailler ensemble, dans la culture et dans d’autres domaines, les habitants, les institutions et les entreprises qui, dans un triangle composé de Brive, de Cahors et de Périgueux, concerne un bassin de vie de 300 000 habitants.

En s’appuyant, pour la culture, sur l’Etablissement public de coopération culturelle des 13 arches, ce nouveau club des entrepreneurs dispose d’un outil adéquate pour nouer des liens entre les entreprises du secteur et la culture. 13 Arches entrepreneurs3Ces liens permettront aux entrepreneurs de promouvoir leur image en bénéficiant d’un support en matière de communication, d’évènementiel et de relations publiques. Pour la culture, c’est le moyen de trouver des financements pour permettre une expression culturelle riche et variée. Le club est un outil moderne et qui a déjà fait ses preuves dans le monde du sport.

Pour Frédéric Soulier, “l’économie culturelle est une vraie stratégie”. Un sentiment partagé par Jean-Marc Comas, adjoint à la culture, pour qui “la crise a une vertu, celle de rebattre les cartes de la culture et donc d’obliger à trouver des outils innovants pour la faire vivre”. Une position sur laquelle se range également Jean-Paul Dumas, le directeur des 13 arches, même s’il reconnait que “l’entreprise et la culture sont 2 mondes qui doivent apprendre à travailler ensemble”.13 Arches entrepreneurs5

En France, l’essentiel du mécénat culturel émane de TPE, très petites entreprises. Le Club ne fixe donc aucun seuil de don minimum pour adhérer et être ouvert à tous les entrepreneurs. Chacun ensuite, suivant son mécénat, qui peut être numéraire, en nature ou en compétence, recevra des contreparties en terme de places offertes ou d’espace sur les supports d’information culturelle. Ils y trouveront également un intérêt fiscal puisqu’un don à un organisme d’intérêt général comme les 13 arches est déductible à hauteur de 60% de leurs impôts. Une idée qui devrait séduire des entrepreneurs dont on sait, suite à une récente enquête de la Sofres, qu’ils sont très portés sur le mécénat, à travers leurs sociétés ou à titre privé.

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

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