L’été, c’est relâche au conservatoire. Mais, sous les combles, de jeunes danseurs répètent le 2e acte du célèbre Lac des cygnes. Un atelier couplé à un stage d’une semaine conduit par Francine Richard, rien de moins qu’un ancien sujet de l’opéra de Paris! Vendredi à 17h, les danseurs feront une démonstration de leur travail et l’entrée est libre.

Le grand bâtiment de la rue Massénat est livré au silence. Pas un chat ne traîne à travers les couloirs et les salles… Mais dans le studio, sous les combles, quelques rats de conservatoire ont choisi de repousser leurs vacances et bravent la chaleur pour enchaîner les jetés posés. Un stage organisé par l’APEC (Association des parents des élèves du conservatoire) leur offre la chance pendant une semaine de côtoyer une grande professionnelle et de tutoyer l’un des ballets les plus célèbres. “L’intérêt, c’est de faire venir quelqu’un qui apporte aux jeunes une autre expérience. C’est une grande chance pour eux et c’est hyper formateur”, explique Caroline Vital, professeur de danse au conservatoire, également à l’initiative du stage.

“Glissez sans bruit, vous glissez sur l’eau”, compare Francine Richard. Les treize danseurs, douze filles et un garçon, reprennent le mouvement. “Ha oui, là, je vois quelque chose de joli, sentez la musicalité”, apprécie l’artiste aujourd’hui formatrice pour le diplôme d’Etat de professeur à Bordeaux. Les visages sont attentifs, le rouge aux joues sous l’effet de la chaleur autant que de la concentration. Le stage est intense. Un mouvement s’achève, quelques conseils, et on passe aussitôt à un autre. Le temps est compté.

“Vous devez vous appuyer sur l’air, comme si vous voliez. C’est la même sensation.” Sentir, le mot revient dans les conseils de Francine Richard. “Mon objectif est de leur faire découvrir le plaisir du mouvement. Pour cela, il faut apprendre à utiliser son corps. C’est le travail des cours du matin, plus technique, pour renforcer le dos et les bras. Et il y en a besoin pour danser Le Lac des cygnes, donner l’illusion que l’on vole. On ne danse pas avec la tête, mais avec la sensation du mouvement.” Ce célèbre ballet, l’artiste de l’Opéra de Paris l’a plusieurs fois interprété et distille ses précieux conseils.

Charlotte, tout comme ses camarades, n’en perd pas une miette. “Je fais de la danse depuis douze ans, d’abord à Brive et maintenant à Toulouse. En cours, on ne travaille pas les ballets. Ce stage, c’est plus vivant, ça aide à comprendre tout ce qu’on a appris jusqu’ici.” Pour Manon, 16 ans, élève à Brive, “apprendre un ballet, surtout un grand ballet comme celui là, c’est motivant. La danse, c’est du plaisir.” Pour Loïc, 12 ans dont seulement deux de danse au conservatoire de Tulle, c’est bien plus que cela: “Mon rêve, c’est de devenir danseur étoile. Alors, danser Le Lac des cygnes… c’est du bonheur.” Des émotions que vous pourrez ressentir vendredi 9 juillet lors de leur démonstration au studio de danse du conservatoire.

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Deux autres stages sont encore ouverts à inscription cet été:

• du 23 au 27 août, un stage de danse classique jazz contemporain pour des pratiquants à partir de 11 ans organisé également par l’APEC au conservatoire,
• du 30 août au 1er septembre, un stage de danse classique ouvert aux enfants de 8 à 11 ans, même débutants, organisé par A corps danse dans sa salle rue Barbecane.

Infos pour ces deux stages au 06.86.75.51.02.

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