Frédéric Soulier et différents élus de l’Agglo étaient ce matin dans les locaux de l’EIV Quercy Corrèze de la SNCF. Ce site, méconnu des Brivistes, est une entreprise qui n’a pas d’équivalent en France et qui est implanté avenue Rivet sur un terrain où la société nationale est présente depuis 1921.

L’EIV est unique. C’est en effet ici, sur son site briviste que sont réparées et remises à neuf toutes les machines de la SNCF en France qui servent à faire des travaux sur les voies de chemin de fer. En faisant le tour des différents ateliers avec Jean-Maurice Porte, le directeur du site, Frédéric Soulier a pu se rendre compte de l’importance de cette emprise industrielle, située au cœur de la ville sur 7,5 hectares, et qui emploie 260 personnes sur Brive.

L’essentiel de leur travail consiste à entretenir les machines roulantes qui effectuent des travaux sur le réseau SNCF de tout le pays, ce qu’on appelle des draisines. A l’origine, cet engin était un véhicule qui permettait aux personnels de se déplacer rapidement sur les voies. Aujourd’hui, si ce rôle est conservé, les draisines bénéficient de nouveaux équipements lui permettant d’effectuer des manutentions et des chargements (draisines voie) et de pouvoir intervenir en hauteur (draisines caténaires). Elles ont bien sûr des tailles et des puissances différentes.

Le site de Brive est le seul point de l’hexagone où l’on s’occupe de l’entretien de ces machines. Il y en a 1600 en tout, dont une trentaine, chaque année, qui arrivent ici pour une remise à neuf totale. Moteurs, essieux, peintures, soudures, tout est démonté, vérifié, réparé, repeint, testé. Une activité qui ne faiblit pas, bien au contraire, à tel point qu’un nouveau hangar de 1000 m2, consacré exclusivement aux essieux, sera bientôt inauguré.

La société consacre 80% de son activité à cet entretien. Le reste, par l’intermédiaire des ingénieurs du bureau d’étude, étant destiné à la conception puis à la réalisation de nouveaux engins ferroviaires de travaux.

L’EIV Quercy Corrèze regroupe le site de Brive et celui de Bretenoux dans le Lot, qui lui ne s’occupe que de la réalisation des traverses de rails en bois. Il réalise un chiffre d’affaire global de 50 millions d’euros.

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