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Du savoir vivre à la cantine

A la cantine de l'école Saint-Germain

Dernier épisode de la semaine de la presse à l’école avec les élèves de CM2 de l’école Saint-Germain. Aujourd’hui, ils vous ouvrent les portes de leur restaurant scolaire et posent la question: “Sais-tu vivre à la cantine?”

Un texte signé Valentin, Quentin, Raphaël et Carla. Photos: Baptiste et Léa B. Quatrième et dernier groupe de journalistes en herbe de l’école Saint Germain à qui nous avons ouvert pendant toute cette semaine les colonnes de notre blog dans le cadre de la semaine de la presse à l’école.

Savoir-vivre: connaissance des règles de la politesse, bonne éducation (dictionnaire Robert Junior).

A la cantine de l'école Saint-GermainRaphaël déjeune rarement à la cantine et en plus, il est arrivé à l’école cette année : il a donc un regard neuf sur ce temps du repas: “J’ai d’abord repéré tout ce qui n’allait pas: un petit mangeait avec les doigts, beaucoup de gaspillage, du bruit; la plupart mangent la bouche ouverte…” Conclusion: “C’est pas terrible!” Et pourtant, Léa, qui y déjeune tous les jours, est plutôt contente de ce qu’elle mange: “Aujourd’hui, j’ai mangé de tout: betteraves, parmentier de poisson, fromage et ananas”.

Il y a des règles d’organisation qui permettent de passer un bon moment à table. Quentin explique: “Les places sont alternées, filles et garçons. Il y a une animatrice par table qui nous encadre et qui déjeune avec nous; quand il y a assiettesbesoin de pain ou d’eau, on demande à l’animatrice si on peut se lever.” Valentin complète: “On n’a pas le droit de se lever tant que les plats chauds ne sont pas servis, pour éviter les accidents”. Toutes ces règles sont apprises au fur et à mesure que les élèves grandissent.

“Côté service pendant le repas, il y a une barquette à déchets, et parfois, elle recueille la nourriture gâchée”, explique Baptiste. A propos de gaspillage, Raphaël pense qu’il faut goûter avant de dire “Beurk!” et de toutes manières, manger un peu de tout.

Le principal problème reste le bruit, mais là encore, les responsables tentent d’établir le calme: “Juste avant et juste après le dessert, tout le monde doit se taire, dit Carla. Les perturbateurs sont notés sur un tableau. Pendant le temps qui suit le repas, ils sont punis.” Baptiste apprécie ce temps de calme: “Ça change du milieu du repas”. A la cantine de l'école Saint-GermainRaphaël, lui, pense que le temps du repas n’est pas fait uniquement pour manger, mais aussi pour discuter avec ses amis. Quand les deux services sont terminés (régulièrement, plus de 130 enfants), Annie, une animatrice, avoue avoir de temps en temps mal à la tête! Quand on parle de respect vis-à-vis des adultes, tout le monde a son avis. Myriam, la responsable de la cantine résume ainsi les choses: “Les règles de vie ne sont pas toujours respectées et cela arrive parfois qu’un enfant puisse être irrespectueux et insolent envers une animatrice”.

Quentin admet que ce genre de comportement est gênant pour les animatrices, mais il ne voit pas ce qu’il peut y changer. “Quand certains rigolent des bêtises d’un autre, ça l’encourage!” Il faudrait fâcher celui qui rigole et punir celui qui a fait la bêtise. “C’est à chacun de se calmer”, pense surtout Valentin.

C’est surtout une question de savoir-vivre!

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