Nous poursuivons la série des portraits avec un touriste d’Avignon et vous allez pouvoir en juger par vous-même : nous jouons le jeu et ça nous réserve parfois des surprises ! A l’heure où des artistes brivistes, la compagnie du théâtre sur le fil, sont à Avignon, au Festival, des avignonais font le parcours inverse. Frédéric a 38 ans, il arrive d’Avignon. Enfin… Il y réside car son périple l’a amené à passer par Cassis, Toulouse, Seillac et Rocamadour. La destination : Bâle ! Il espère y être à temps pour la fête nationale suisse. Sur place, il ira droit à l’exposition Van Gogh, aux Beaux-Arts.
Mais revenons à son passage par la cité gaillarde : Frédéric, employé des impôts n’envoie pas dire : “c’est une ville sans grand intérêt”… Un jugement qui ne l’a pas empêché de venir pour la seconde fois à Brive. Il sourit d’ailleurs puis se reprend. “Le musée Labenche est intéressant mais pas facile à trouver; les hôtels particuliers sont beaux mais noyés dans la masse”. Il regrette “le manque de visites guidées”. Et pourtant il y en a bien 3 chaque jour, du lundi au vendredi : départ 10h30, 14h et 16h30 à l’office de tourisme de Brive.
Frédéric ressemble à s’y méprendre à un baroudeur ; il en a les sacs : nombreux, lourds et gros, les chaussures de marche, les fines jambes ciselées typiques du marcheur mais il voyage en train et n’est pas d’humeur à chercher trop longtemps l’âme d’une ville qui ne se donne pas au premier regard.
Ce qui trouve grâce à ses yeux? La manière dont la ville est desservie et le salon de thé Bourbon où il affectionne tout particulièrement le chocolat. C’est un début !
Il reprendra le train d’ici quelques heures direction Paris. Pas chauvin, on lui souhaite bon voyage en espérant que, jamais deux sans trois, son troisième passage briviste soit plus concluant.