Ville, Agglo et CCAS réunis emploient 62% de femmes et appliquent un plan commun d’actions pour l’égalité professionnelle.

« Au sein des collectivités brivistes, les femmes sont aux avant-postes », se félicite le maire et président d’Agglo Frédéric Soulier. Les chiffres viennent à l’appui : 66% des postes de directeurs-généraux, de leurs adjoints, des directeurs et chefs de service, ce qu’on désigne dans la fonction publique comme les catégories A et B, sont occupés de fait par des femmes. Elles sont présentes dans tous les domaines, même si les proportions varient en fonction des filières et des métiers.

« Nous veillons également à l’intégration d’hommes ou de femmes dans des métiers habituellement peu mixtes mais nous restons tributaires de la non mixité des formations qui conduisent à certains domaines d’activités et ces différences se retrouvent inévitablement au sein de nos services. », explique Christelle Poquet, directrice adjointe, référente sur ce dossier. Les femmes sont ainsi davantage présentes dans l’administratif, auprès de la petite enfance ou des personnes âgées et les hommes à la police municipale ou aux services techniques par exemple. « Pour autant, nous garantissons l’égal accès aux postes à tous. Quel que soit le type de poste à pourvoir, tous nos appels à candidature sont mixtes. » Il en va de même pour l’accès à la promotion comme à la formation.

Contre le sexisme ordinaire

Les collectivités ont fléché de nombreuses actions assorties d’évaluation dans un plan pluriannuel commun pour l’égalité professionnelle. « Nous poursuivons par exemple une sensibilisation au sexisme ordinaire auprès des agents.” Le sexisme dit « ordinaire », ce sont ces paroles, attitudes, qui sous couvert d’être anodines, pas mal intentionnées, voire même « drôles » pour ceux ou celles qui les prononcent, dissimulent en fait des stéréotypes de genre qui ont de façon insidieuse des répercussions sur la valorisation de soi, le bien-être et la motivation. Cette sensibilisation à caractère obligatoire pour les agents, est réalisée chaque année via le CIDFF et mixte les filières. “Il s’agit d’une formation mise en place depuis 2015 et que nous avons rendu obligatoire pour toutes les filières. 41% des agents ont déjà été formés. Des formations plus spécifiques sensibilisent également les ATSEM, le personnel des crèches, des multi-accueils ou les animateurs des centres sociaux à ne pas véhiculer malgré eux des stéréotypes de genre. »

Veiller à l’égalité induit aussi de lutter contre la précarité de certaines situations professionnelles, notamment celles des agents d’entretien, dans les garderies ou les cantines, des femmes pour la plupart. « Un gros travail a été mené pour mutualiser leur intervention avec d’autres services par exemple les accueils de loisirs afin de pouvoir leur proposer un temps complet. »

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