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Deux cheminements en attendant la nouvelle passerelle du Prieur

Une des travées étant cassée, la passerelle peut s’effondrer à tout moment: il est donc extrêmement dangereux de l’emprunter malgré le barriérage. En attendant son remplacement, d’ici juillet 2025, les services techniques vont sécuriser deux cheminements, l’un pour les piétons, l’autre pour les deux roues, afin de maintenir la continuité avec la voie verte.

 

Le délestage pédestre est déjà emprunté dans les faits par nombre d’habitants qui longent la rue de l’Ile du Roi jusqu’aux escaliers du boulevard Jean-Moulin (en pointillés verts sur la carte). Depuis le pont Charles-Ceyrac, ils pourront alors reprendre la voie verte. “Le chemin existait, mais n’était plus utilisé. Nous allons le renforcer à certains endroits qui se transforment en flaques par temps de pluie et sécuriser le passage pour traverser le boulevard par un traçage au sol”, détaille Florant Vigouroux, directeur des services techniques.

Le cheminement pour les deux-roues (en pointillés bleus) nécessite des aménagements spécifiques. Depuis la passerelle, les vélos suivront le même début de cheminement que les piétons puis bifurqueront par un petit passage vers la rue de l’Ile du Roi qu’ils remonteront sur une bande dédiée jusqu’au boulevard Jean-Moulin, et traverseront sur un tracé sécurisé. Une voie leur sera réservée sur le boulevard, empruntant sur la circulation automobile. Pour raccorder la voie verte, ils devront tourner sur l’impasse des Cèdres Thérèse Chapoulard pour aller jusqu’au bout du domaine public. Grâce à un accord entre la Ville et les directions des deux établissements de soin, les vélos pourront poursuivre sur cet espace privé et retrouver la voie verte par un accès qui va être aménagé au fond du parking du personnel (en jaune).

“C’est une solution à moindre coût qui permettra d’attendre les 18 mois de réalisation de la nouvelle passerelle, indispensable pour le parcours de la voie verte Est/Ouest”, se satisfait le maire Frédéric Soulier. “Nous avions étudié l’hypothèse d’une passerelle provisoire, le génie militaire du 126e RI avait même été sollicité, mais cette solution aurait considérablement alourdi l’enveloppe financière qui aurait dépassé les 200.000 euros.”

Rappelons que la passerelle du Prieur est fermée depuis le 16 septembre et ses accès barriérés. “Elle était contrôlée régulièrement comme toutes les autres. On savait que cette passerelle vieillissait et qu’il faudrait un jour la remplacer”, rappelle le maire. Elle avait été mise en service en 2001. Il y a 23 ans. “Un diagnostic en février 2023 avait déjà révélé un désordre structurel.” L’usure du temps… et le couperet a fini par tomber.

“L”une des trois grandes travées tenant le pont est cassée et la passerelle peut s’effondrer à tout moment“, insiste Jacques Veyssière, adjoint au maire en charge de l’aménagement urbain. D’où l’interdiction de l’emprunter.

“Nous allons recourir à un maitre d’ouvrage pour réaliser la nouvelle car il s’agit d’un véritable ouvrage d’art de 40m de long. Heureusement, les culées (fondations, NDLR) et les accès sont bons”, précise le directeur des services techniques. “Nous en profiterons pour nous interroger entre autres sur sa largeur…” Ce qui est certain, c’est que la future passerelle aura un tablier en alu. Comme pour celle de, bien moindre envergure, à la plaine des jeux des Boriottes. “La prescription est de ne plus utiliser de bois dans des endroits aussi humides.”

Études de conception, appel d’offres, réalisation… La nouvelle passerelle devrait être opérationnelle en juillet 2025 et l’investissement est estimé autour d’un million d’euros.

 

 

 

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Fatima Kaabouch

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Fatima Kaabouch

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