Deux camions, l’un frigorifique, l’autre de ramassage des ordures ménagères, sont partis ce matin pour la ville jumelle au Mali. A leur bord, du matériel médical, informatique, vêtements, livres… Acheminés par voie maritime depuis le Havre vers le continent africain, les véhicules devraient arriver début janvier à Abidjan où ils seront pris en charge par les Sikassois.
Tenter de répondre aux besoins exprimés sur place, telle est la philosophie qui anime ce jumelage coopération porté par une solide amitié de plus de trente ans entre les deux villes. Ce convoi en est une nouvelle illustration: “C’est lors de notre mission en janvier 2014 que les Sikassois ont exprimé la nécessité de remplacer le camion frigorifique vétuste qui transportait la viande de l’abattoir aux deux boucheries de gros. Le maire était très demandeur, comme les services vétérinaires”, relate Michel Blancher, président de l’association Brive Sikasso qui gère le jumelage pour le compte de la Ville.
Une demande plutôt inhabituelle mais qui cadre avec les objectifs recherchés: “Nous sommes dans la micro-économie, la prévention de la santé, l’hygiène publique“, argumente le président. Les 16.000 euros d’acquisition du véhicule ont été financés à 55% par l’association et à 45% par la mairie de Sikasso. Il a été entièrement révisé et remis en état, comme le camion de ramassage des ordures ménagères qui a quant à lui été donné par le SIRTOM de Brive.
Les camions estampillés aux logos des deux villes, ne sont pas partis à vide. Les 20m3 de l’un et les 9m3 de l’autre ont été mis à profit pour acheminer du matériel médical tout aussi nécessaire: respirateurs, lits, brancards, chaises roulantes, fauteuils de soins… donnés par le centre hospitalier de Brive et celui de Guéret. Les véhicules transportent également deux photocopieurs, 10 ordinateurs dont 4 devraient servir dans un futur partenariat scolaire entre des écoles de Brive et de Sikasso, des cartons de livres, des vêtements… “Tous les colis ont déjà été affectés à des destinataires précis, en fonction des besoins connus”, assure Michel Blancher.
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