Au nom du Conseil municipal de Brive, Philippe Nauche, député-maire a présenté hier soir ses voeux aux nombreuses personnalités présentes. L’occasion de faire le point sur les actions communales, l’intercommunalité, les choix budgétaires et les opérations en cours.
CONTEXTE ECONOMIQUE
“Depuis 5 ans, notre action s’est inscrite dans une conjoncture économique et sociale particulièrement délicate pour notre pays. Bien évidemment, les effets de cette crise ne se sont pas arrêtés aux portes de la Corrèze, ni à celles du Pays de Brive et n’ont pas manqué d’influencer, dans la mesure de nos capacités, certains de nos choix, choix guidés avant tout par la volonté de favoriser le développement économique, l’attractivité et l’emploi.
Sur un plan budgétaire et financier, trois principes ont guidé notre démarche:
Plus précisément, concernant l’investissement, entre 2008 et 2012, ce sont plus de 108 millions d’euros qui ont été injectés par notre collectivité dans l’économie locale, soit 21,6 M€ par an, à comparer à une moyenne annuelle de 12,7 M€ sur la précédente période entre 2001 et 2007. C’est le signe de notre volontarisme.”
LES REALISATIONS
“Sans être exhaustifs, nos concitoyens peuvent en observer les résultats sur l’ensemble de notre ville : le nouveau théâtre municipal et son parvis, le boulevard Voltaire, les avenues Pompidou, du 18 juin, les rues Léonce Bourliaguet et Dalton, le gymnase Lavoisier, le restaurant universitaire, l’épicerie sociale et solidaire, les abords de la Collégiale, les studios, salle de répétition des musiques et danses actuelles, le renouvellement urbain aux Chapélies, la restructuration du Bouygues, 110 logements sociaux à Tujac, des travaux d’accessibilité dans les bâtiments communaux et sur l’espace public, véritable fil rouge de notre action, et l’acquisition de l’ensemble sportif Gaëtan Devaud.
Nous avons également pris en compte le développement durable dés 2008 dans nos politiques publiques au travers de ses trois dimensions environnementale, sociale et économique avec, en particulier, tant à la ville qu’à l’Agglo, l’adoption d’Agendas 21 locaux, ayant fait l’objet d’une reconnaissance officielle par l’Etat.
Dans un tout autre domaine, les principaux outils de planification urbaine ont abouti avec le Plan local de l’habitat (PLH) en juin 2010, le Plan de déplacement urbain (PDU) en décembre 2010, lePlan local d’urbanisme (PLU) en décembre 2011 et le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) en décembre 2012. Seule l’Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP, ex-ZPPAUP) est en cours de finalisation après un changement législatif issu du Grenelle de l’environnement en 2010.”
L’INTERCOMMUNALITE
“Au moment où les conseils municipaux concernés vont être amenés à se prononcer, je souhaiterais d’une part, rassurer, si il en était besoin (mais je sais que c’est le cas pour certains d’entre eux), mes collègues maires et élus municipaux des communautés de communes et communes concernées : Brive ne veut « manger » personne, souhaite diffuser et non aspirer sur son bassin de vie, et seule une intercommunalité avec un découpage pertinent permettra à notre agglomération de jouer son rôle et tout son rôle tant sur le plan régional que national. Nous consacrerons 2013 à préparer cette évolution, qui se concrétisera pleinement lors du prochain mandat municipal.”
“ Il n’y a pas de baguette magique et notre pays doit se mobiliser pour l’emploi, le développement économique et la solidarité. A notre place, en tant que collectivité, nous devons participer à cet effort tout en maintenant à niveau nos indicateurs financiers.
Nous devons donc préserver un niveau comparable d’investissement, au service des Brivistes et des entreprises de notre bassin de vie et, en même temps préserver un autofinancement suffisant, c’est, du moins ma conviction.
Si je suis conscient qu’en toute chose il convient de garder la mesure, je ne saurai considérer le levier fiscal comme un tabou. La dépense publique, notamment en période de croissance faible, permet de maintenir l’activité sur notre bassin de vie. Pour notre part, comme le montrent nos choix passés, nous ne souhaitons être ni attentistes, ni passifs et nous avons fait le choix à Brive d’aller de l’avant et de prendre notre part au maintien de l’activité pour nos entreprises.
En tout état de cause, nos prochains débats budgétaires qui, je n’en doute pas, alimenteront ce premier trimestre 2013 et au-delà, seront l’occasion d’examiner en détail toutes les données disponibles et d’arrêter nos choix.”
“Tout d’abord, quelques-unes connaîtront leur terme ou se poursuivront : le campus universitaire accueillera ses premiers étudiants, les nouveaux immeubles des Chapélies leurs premiers habitants, la salle Chadourne ses premiers utilisateurs, la place Jacques Cartier à Tujac, les abords de la collégiale Saint Martin, les espaces publics des Chapélies, la halle Georges Brassens, les parvis nord et sud de la gare SNCF, la piste d’athlétisme du stade Lapeyre présenteront leurs nouveaux visages, et la Cité des métiers ouvrira ses portes sur la place Saint Pierre.
Ensuite, d’autres seront engagées : les premiers coups de pioche du centre nautique Montjauze au mois de juin, l’îlot Saint Joseph connaîtra ses premiers travaux pour, notamment, le futur campus de l’alternance et des métiers voulu par notre CCI, sans oublier une pièce essentielle dans notre action au service de l’environnement et de la préservation de la planète, je veux parler de la chaufferie biomasse dont les travaux débuteront en 2013.
Enfin, certaines connaîtront des avancées : après l’implantation du Centre de Valorisation des Agroressources, centre de transfert de technologie crée avec l’Université du Limousin, le site de Brive Laroche deviendra un Zone d’aménagement concertée (ZAC), la caserne Brune verra son projet définitif dévoilé, espace à la fois public au sens administratif et pédagogique, culturel et économique, une pièce de ville essentielle qui fera de Brive le cœur d’une agglomération de plus de 100 000 habitants.”