La régie des espaces verts n’est jamais à court d’idées pour fleurir les massifs de la ville. Elle le démontre une fois encore en franchissant un pas de plus dans la créativité. Le fleurissement qui sera mis en place dans le début du mois de mai s’est inspiré des peintures du musée Labenche qui a ouvert ses collections aux espaces verts. Quand l’art et la culture investissent les jardins, le jardinier devient peintre et le jardin se fait toile.

Pour le fleurissement du printemps 2010, la régie des espaces verts s’est tournée vers le musée Labenche. Une collaboration étonnante et fertile! Les tableaux qui ont inspiré la création des massifs illustrent la culture corrézienne. Ils représentent par exemple la Guierle et ses foires franches telles qu’elles étaient par le passé, l’agriculture, ou encore des personnalités brivistes.

La reproduction de ces peintures, qui seront disposées à proximité du massif, a été la base du travail de fleurissement. Les jardiniers ont imaginé ce qui pouvait se passer derrière le tableau ou à ses abords et ils ont prolongé les lignes de fuite des peintures. “C’est une projection de l’environnement de l’espace du tableau”, explique Claude Lefèvre, chef de service de la régie des espaces verts.

“Nous nous sommes d’abord appuyés sur les couleurs de la peinture pour la création du massif”, précise Jean-Luc Bejaut, chef d’une des équipes qui a réalisé le massif où s’intégrera la peinture d’Ernest Rupin représentant sa femme dans une véranda. Des périllas pour le pourpre, des pétunias pour le blanc par exemple. La création de ce massif comportera une terrasse toute en briques et la structure d’une véranda. L’esprit du tableau, ses lignes, seront directement prolongés dans la réalité, à même le massif.

Dès le début du mois de mai, vous pourrez retrouver ces créations en divers endroits de la ville. Un voyage dans le passé, une plongée dans un univers imaginaire et culturel qui permet de redécouvrir la ville et son patrimoine autrement.

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