La Ville et la Caisse des dépôts et consignations viennent de signer une convention de partenariat portant sur quatre études thématiques sur le bâti et le foncier du centre-ville. Entièrement financées par la CDC, elles permettront d’affiner le programme d’intervention de la page urbaine. La restitution est attendue pour la fin du premier semestre.
La redynamisation du centre-ville est une priorité affichée par la page urbaine élaborée par la ville, tout comme par le programme “centre-ville de demain” de la Caisse des dépôts. Le maire Frédéric Soulier a ainsi salué “l’heureuse concomitance” qui a permis aux deux démarches de se rejoindre.
Les études vont cibler quatre axes afin de disposer d’éléments d’analyse actualisés: permettre d’identifier les produits immobiliers résidentiels du centre-ville, de même pour les activités commerciales et leurs polarités, de réaliser un état des lieux sur l’immobilier tertiaire en identifiant les vacances et les besoins et de définir une stratégie foncière pour anticiper la mutation. Entièrement financées par la CDC, ces études s’élèvent à 50.000 euros.
Après Libourne, il s’agit de la deuxième convention de ce type signée en Nouvelle Aquitaine. La directrice de ce “territoire XXL”, Anne Fontagnères, avait fait le déplacement pour témoigner de “l’exemplarité de cette démarche, tant sur la forme que sur le fond”.
“C’est une convention opportune et pertinente qui donne du crédit et de la légitimité à ce que nous avons engagé, se réjouit Frédéric Soulier en rappelant “l’ingénierie interne” des services qui a préalablement permis de poser un diagnostic et de faire émerger des orientations. Légitimité aussi pour la Caisse des dépôts “d’être aux côtés des collectivités dans un moment complexe de baisse de dotation de l’État”. “Nous sommes là aujourd’hui pour passer de l’idée au projet… et demain du projet à la réalisation”, a assuré Anne Fontagnères.