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Des conventions d’objectifs pour les centres socioculturels

Signature Ville CAF des conventions d'objectifs pour les centres socioculturels

La Ville de Brive et la CAF viennent de signer des conventions d’objectifs pour les deux centres socioculturels Jacques Cartier et Raoul Dautry. Une feuille de route pour les trois ans à venir avec des projets annuels évaluables, dans le but d’améliorer le service, mieux ouvrir les centres sur la ville, développer la participation des habitants et valoriser la richesse des quartiers.

Le premier est situé à l’Ouest, au centre de trois quartiers, Tujac, Gaubre et le Bouygue. Le second rayonne à l’Est sur quatre autres, les Chapélies, Thiers, Courteline et la cité Renoir. A eux deux, ils influent ainsi potentiellement sur le quotidien de près de 12.000 Brivistes soit 22% de la population, avec un pourcentage important des allocataires de la CAF et leur proposent des services et animations diverses, accompagnement scolaire, ateliers culturels, accueils de loisirs sans hébergement, expositions, spectacles…

C’est dire l’intérêt mutuel qui fonde le partenariat entre la Ville et la Caisse d’allocations familiales. Un partenariat historique qui s’est construit depuis près de 35 ans et prend avec ces conventions une ampleur nouvelle allant bien au-delà du simple soutien financier pour la CAF, en l’occurrence de 200.000 euros par an, qui y est associée à l’élaboration des projets. “Cet engagement est le fruit d’un diagnostic partagé et participatif”, a souligné le député-maire Philippe Nauche.

Les centres socioculturels sont ouverts à tous les Brivistes“Ces contrats concrétisent de véritables projets sociaux du territoire, fixant à chacun des centres sociaux sa feuille de route et ses objectifs.” L’élu y voit aussi “la reconnaissance de la qualité du travail actuel des équipes mises en place et la prise en compte de l’engagement fort de la municipalité, sous la houlette de Shamira Kasri, sur les quartiers Ouest et Est de la ville”.

“Nous sommes très attachés au développement de ces centres qui facilitent l’intégration des familles et favorisent le développement des liens sociaux”, répond Marcel Esquieu, président de la CAF. Pour son directeur Dominique Troudet, ces contrats qui illustrent “la volonté de la commune de travailler très en amont des projets”.

Un “véritable challenge” a résumé le premier magistrat qui s’inscrit dans “des valeurs partagées entre nos deux institutions: la dignité humaine, la solidarité, la démocratie, et j’ajouterai en cette période, la non-discrimination par rapport à toutes les minorités, culturelles, sociales, physiques…

Son adjointe Shamira Kasri a justement souligné “le travail effectué pour rendre ces structures accessibles aux enfants porteurs de handicap et la formation du personnel pour accueillir dans de bonnes conditions toutes ces personnes, quelque soit leur handicap”.

Une signature qui a fourni aussi l’occasion d’évoquer Rivet et notamment la création dans ce quartier d’un centre, virtuel ou physique.

La feuille de route du centre Raoul Dautry

  • 2010: améliorer le service rendu au public, avec par exemple le réaménagement des locaux. Les travaux viennent d’être engagés au centre ainsi qu’au multi-accueil La Câlinerie dans la dynamique du renouvellement urbain des Chapélies.
  • 2011: développer la participation des habitants en créant par exemple un conseil de la vie locale.
  • 2012: s’ouvrir encore plus sur la ville en valorisant la richesse et la diversité des quartiers.

La feuille de route du centre Jacques Cartier

  • 2010: restructurer le fonctionnement du centre et veiller à sa meilleure organisation en favorisant la transversalité avec les autres quartiers de la ville, en s’appuyant sur les savoir-faire des animateurs. Un objectif qui devrait être facilité grâce à la stagiérisation en fin d’année dernière par la municipalité de 14 agents ayant des compétences spécifiques en animation et qui pourront ainsi améliorer la qualité des ateliers, informatique, danse, sport…
  • 2011: ouvrir encore plus le centre aux habitants et les rendre acteurs du développement social du quartier.
  • 2012: comme pour le centre Dautry, s’ouvrir encore plus sur la ville en valorisant la richesse et la diversité des quartiers.
Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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