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Des ados des Chapélies et Rivet réalisent deux films projetés au Rex

Une quinzaine de jeunes des centres socioculturels de Rivet et des Chapélies ont participé à ce projet sur les dangers des écrans. Les deux courts métrages qu’ils ont entièrement conçus du script au tournage, seront projetés en séance spéciale ce samedi 25 septembre à 15h au cinéma Rex, en présence du réalisateur. Entrée gratuite. Pass sanitaire obligatoire.

C’est un projet au long cours qui va enfin connaître la lumière dans une salle obscure. Lancé avec enthousiasme en 2019 et mené conjointement dans les deux quartiers de Brive, son avancement a été stoppé net par la crise sanitaire et réactivé fin 2020. “On y travaillait pendant les différentes vacances scolaires, en visio lorsqu’on ne pouvait pas faire autrement. Les jeunes ont vraiment accroché avec l’écriture des scénarios. Là c’était du concret. Ils étaient très motivés. Ils ont même convaincu leurs parents de tourner des scènes chez eux. Ils ont emporté l’adhésion des familles”, expliquent les animateurs des deux centres.

Côté technique, les ados ont été accompagnés par les Yeux verts, le pôle d’éducation aux images en Nouvelle-Aquitaine, et le réalisateur Rémy Batteault, documentariste, scénariste et également corédacteur en chef du magazine Regard en coulisse. Et côté financier, le projet a bénéficié du Contrat de Ville.

“Le projet n’avait rien de moralisateur par rapport aux écrans, l’objectif était d’amener les jeunes à prendre conscience par eux-mêmes des dangers encourus dans l’utilisation qui peut-être faite de l’image…” Les deux équipes se sont emparés différemment du thème: l’une a choisi l’angle de l’isolement, l’autre le harcèlement. “Ils ont vraiment tout fait eux-mêmes, écrit le scénario, choisi les lieux, joué, tourné… Ce sont leurs idées, leurs mots, leurs perceptions des choses. Nous, on était là en support”, insistent leurs animateurs.

Les deux courts seront présentés ce samedi 25 septembre à 15h au cinéma Rex, en séance spéciale et gratuite, et de surcroit en présence du réalisateur. Ados, animateurs et familles qui y ont participé le découvriront avec le public. Les films devraient ensuite, dans une diffusion plus large, servir de support pédagogique.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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