Hier matin, le centre socioculturel Jacques Cartier accueillait, dans le cadre de ses petits-déjeuners informatifs mensuels, un agent du Sirtom de la région de Brive. L’assistance a pu découvrir les méthodes pour faire son compost.
“Dans votre bac, le compost ne doit pas être trop sec. Pour vérifier le taux d’humidité, c’est simple, vous placez un carton sur le compost. Il doit être toujours humide. S’il ne l’est pas, il faut arroser le compost. Mais attention, il ne doit pas être non plus trop humide!”
Philippe Lavaud, agent du Sirtom, a aligné les conseils pratiques et techniques face à la cinquantaine de personnes venues profiter du petit-déjeuner informatif mensuel du centre socioculturel Jacques Cartier. Dans le compost “dont la température intérieure est de 70°C”, on trouve une faune dense, des vers de terre tigrés “bons pour la pêche” aux mille-pattes en passant par des larves de toutes tailles. Broyer les noyaux des fruits, travailler par couches, laisser aérer, etc, réaliser un bon compost demande une certaine rigueur, mais le bénéfice pour les jardins et pour l’environnement est indéniable.
Le Sirtom met à disposition des packs de compostage individuels comprenant un composteur de 400 ou 600 litres, un seau fermé de 10 litres pour le transport des déchets de cuisine, un mélangeur permettant d’aérer et de retourner le compost et un guide du compostage (Renseignement au 05.55.17.65.10).
La question de la tarification incitative mise en place par le Sirtom dès 2012 (pour une année test avant son application en 2013) a également été abordée. En ce moment même, sur le large territoire du Sirtom, des agents passent dans les foyers pour proposer des bacs à puce d’une taille adaptée à la production de déchets de chaque ménage. Une lettre prévient, quinze jours à l’avance, du passage de ces agents qui peuvent, en cas de doute, justifier de leur appartenance au Sirtom.