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De découvertes en surprises… première journée en Franconie (1)

Les élèves de CM2 de l’école Saint-Germain passent une semaine en Franconie dans le cadre d’un voyage de classe. Comme prévu avant leur départ, ils vont nous envoyer chaque jour un article pour nous faire partager leur séjour. Voici le premier.

Ils en rêvaient depuis des semaines, ils l’ont préparé pendant des mois… ce voyage en Franconie (région Nord de la Bavière), les élèves de CM2 de l’école Saint-Germain, qui fêtent ainsi à leur façon les 50 ans de la signature du Traité de l’Elysée et l’amitié franco-allemande, sont en train de le vivre et de nous faire partager leurs découvertes… avec leurs mots.

“Nous sommes arrivés en Franconie au lever du jour; les paysages sont presque les mêmes qu’en Corrèze, de belles prairies, des collines… et pourtant pas une seule vache! Et oui, en Franconie, les vaches ne sortent pas de l’étable. Alors que trouve-t-on dans la campagne? Beaucoup de choses, et même des éoliennes, et mêmes des champs… de panneaux solaires!”

Partager la ville

“A Erlangen, beaucoup de gens roulent à vélo. Les vélos n’ont qu’un frein au guidon, mais c’est parce qu’on freine en pédalant en arrière! La moitié des trottoirs leur est réservée et pour que l’espace de chacun, piéton ou cycliste, soit respecté, la couleur du trottoir est différente!” Autre signe de coexistence entre piétons, cyclistes et automobilistes, “des feux spéciaux pour chaque catégorie: tout le monde peut circuler en sécurité”. Conséquence: “il y a moins de voitures, moins de pollution, et moins d’embouteillages” (le paradis pour Brive ville cyclable, NDLR).

Autre découverte, le restaurant: “Il n’y a pas de pain proposé au repas, et quand on en demande au serveur, il est tout étonné!!! Mais, finalement, ça ne nous a pas manqué”.

Ce que l’amitié veut dire

Mais la plus belle découverte, c’est la gentillesse des gens rencontrés: “Dans la rue, quand ils nous voient nous promener, pendant les visites, au restaurant, tout le monde est très gentil”; “Ils essaient tous de dire quelques mots en français“. Finalement, pour les enseignants et adultes qui les accompagnent, la plus grande surprise fut de constater que les enfants n’avaient jamais évoqué la langue comme une différence remarquable… c’est que la langue de l’amitié est sans doute celle qu’ils comprennent le mieux! Bis morgen (à demain)!

Vous pouvez consulter le précédent article sur ce sujet:

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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