DanSe en mai propose demain soir au théâtre une pièce emblématique de la percussion moderne. Les pléiades, une œuvre importante du compositeur Iannis Xenakis, écrite en 1978 et jouée pour la première fois l’année suivante à Strasbourg. Un moment où sons et corps s’harmonisent dans une pluie d’étoiles.

Selon la mythologie grecque, les pléiades évoquent un amas d’étoiles de la constellation du taureau. Les 7 sœurs, les pléiades, sont les servantes de la déesse Artémis, déesse de la lune. Une légende qui pourra paraître éloignée du spectacle qui aura lieu demain soir à 20h30, et pourtant. Les visions artistiques sont insondables et en fait chacun y puise ce qui l’intéresse, ce qui l’émeut ou le subjugue.

Cette pièce fut composée à l’origine pour la danse. Commander par le ballet du Rhin, il semble qu’à ce jour, elle n’avait pas connu de résurrection. L’aventure a repris l’an dernier avec le cinquantenaire des Percussions de Strasbourg et le 10e anniversaire de la mort de son compositeur, Iannis Xénakis. Enfin, il y a eu une rencontre: celle du jeune chorégraphe Alban Richard, qui connait parfaitement l’œuvre et qui a su trouver les justes pas par sa sensibilité et sa compréhension musicale.

Pour ce dernier, le spectacle repose sur l’imbrication de 3 partitions: la danse, la musique et les jeux de lumière. Un trio qui permet de mettre en jeu des variations dans un même espace et qui se construit sur les 4 sections de l’œuvre musicale que sont les claviers, les métaux, les peaux et les mélanges, références aux types de percussions utilisées. Des Percussions de Strasbourg dirigées par Jean-Paul Bernard pour qui “les Pléiades dansées sont une réflexion organique et tellurique du geste du danseur à celui du musicien”.

Tout un programme à vivre demain soir à 20h30 au théâtre.

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