Des discours, une présentation de l’événement et un film signé Eustache, tel était le programme de la cérémonie d’ouverture du 8e Festival du cinéma de Brive, rencontres européennes du moyen métrage, hier soir au Rex.
La cérémonie d’ouverture du 8e Festival du cinéma de Brive s’est ouvert avec un message de soutien au cinéaste iranien Jafar Panahi, qui a payé, en 2010, d’une lourde condamnation (6 ans de prison et interdiction de quitter le pays pendant 20 ans) le fait d’être un cinéaste opposant au régime. Jafar Panahi bénéficie du soutien de nombre de personnalités du cinéma français, dont les membres de la Société de réalisateurs de films (SRF) qui organise le festival briviste.
Avant la présentation de la programmation du festival, les discours se sont enchaînés dans la grande salle du Rex récemment rénovée. Les intervenants ont souvent vanté l’exemplarité du partenariat public privé qui permet au festival d’exister. Se félicitant que cet “événement fort, d’envergure nationale” se déroule à Brive, le maire Philippe Nauche a souligné l’investissement de la Ville “supérieur aux années précédentes, avec une subvention au montant sensiblement augmenté et la contribution d’agents issus de nombreux services municipaux”.
Côté programmation, le détail se trouve sur le site officiel du 8e Festival du cinéma de Brive. Le public a eu droit à quelques courts extraits de films projetés, dont ceux en compétition. Des prix seront remis lundi prochain lors de la cérémonie de clôture: Grand prix Europe, Grand prix France, Prix du jury jeunes de la Corrèze, Prix du public, Prix cinécinéma club, Prix du scénario de moyen métrage.
Qui dit prix dit jury. Il y en aura deux. Un jury jeunes, composé de lycéens du département, et un jury professionnel. Tous les membres sont montés sur scène hier soir. Chez les professionnels, le président Vincent Dietschy, réalisateur, a exprimé sa “grosse envie de découvrir les films sélectionnés”. Ses camarades de jury, Marie Denarnaud, comédienne, Marie-Anne Guérin, écrivain et critique de cinéma, et Georges Prat, ingénieur du son, semblaient tout aussi enthousiastes.
La cérémonie s’est terminée par la projection d’un film de Jean Eustache, Le Père Noël a les yeux bleus. Eustache est, comme Manoel de Oliveira, Serge Gainsbourg et le jeune cinéma polonais, mis à l’honneur cette année.