Un espace des Trois provinces comble: 1.700 personnes! Du jamais vu de mémoire de concert du nouvel an. Hier après-midi, plus de 200 élèves du conservatoire de Brive, musiciens, danseurs et chanteurs réunis, ont offert pendant deux heures un voyage parisien aussi cosmopolite que coloré. Un moment festif et un public conquis!
C’est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable qui brasse les générations d’élèves, mais ce dimanche 23 janvier 2011, le concert du nouvel an a pris une ampleur particulière. Et pas seulement parce qu’il a affiché complet et ce bien avant le jour J. Qu’il y a t-il de commun entre des voyageurs en transit, des petits rats en tutus, des froufrous, des bonnes sœurs garantes de la morale, des fêtards en goguette, le swing du jazz et des djembés? Paris tout simplement. Une ville chatoyante, trépidante, cosmopolite, riche en ballets majestueux comme en griseries de cabaret. Une diversité que ce concert a traduit deux heures durant en suivant un scénario intitulé “Un après-midi à Paris”.
Les classes du conservatoire préparaient cet événement depuis la Toussaint. 78 danseuses et un danseur, 90 musiciens, une cinquantaine de chanteurs des deux classes de chant du conservatoire et du chœur d’adolescents Fortissimo renforcés par des chanteurs de la Camerata vocale. En guest stars, deux danseurs de l’opéra de Paris, Karine Villagrassa, coryphée du ballet national et le sujet Guillaume Charlot qui ont interprété avec les jeunes danseuses du conservatoire des extraits du Lac des Cygnes de Tchaïkovski. Un pur moment de grâce!
Plus qu’un concert un spectacle où danse et musique se répondaient sous la direction de Marc Ursule qui dirige le conservatoire briviste. Sur fond de monuments de Paris, se sont succédées également des scènes d’Amélie Poulain ou de la Vie parisienne d’Offenbach chaleureusement applaudies. Magie d’un concert qui vous emporte même vers les rives du Niger ou du Congo aux rythmes percutants de la classe de djembés. Le conservatoire a montré toute la diversité de son registre avec L’espace de l’autre, une pièce plus moderne et métallique de Marc-Antoine Millon, car le propre d’une politique culturelle n’est-il pas aussi d’emporter le public sur des chemins moins explorés, moins conventionnels?
Et tout s’est fini, comme de tradition, par la Marche de Radetzky sur laquelle viennent saluer tous les artistes par le menu sans oublier les professeurs qui ont œuvré en coulisse. Un morceau enlevé, repris par deux fois. Quand on aime…
Magnifique concert mis à part le morceau contemporain qui tombait comme un cheveu sur la soupe.
Petit bémol : une seule intervention des danseurs de l’Opéra. Dommage !
Le final était très bien aussi mais il manquait la présentation des différents groupes intervanant.
Nous avons passé un après-midi très agréable et nous en redemandons…
Quel beau spectacle! Bravo aux danseurs, chanteurs et musiciens qui nous ont fait passé un après-midi parisien radieux, même si je n’ai pas saisi la place du tableau contemporain…
La cerise sur le gâteau : les danseurs étoiles! Mais quel dommage qu’ils n’aient dansé qu’une seule fois! Et une présentation particulière aurait pu leur être accordée…
Bravo au conservatoire!
un beau moment avec une grande émotion lors du ballet LE LAC DES CYGNES.
Comme les autre com, j’ai moins aimé le ballet de danse comtemporaine, bien qu’il soit normal que toutes les formes d’art pratiquées au Conservatoire soient représentées lors de ce concert
Au risque de passer pour un enthousiaste, un doux réveur,
Je dis BRAVO,
Bravo à la conjuguaison de tous ces styles.
Classique, Jazz, Contemporain,
Amateurs, Amateurs confirmés et Professionnels
Bravo aux professeurs, aux danceurs, aux musiciens et aux chanteurs
Et Bravo à Marc URSULE, un grand magicien
qui le temps d’un spectacle a su nous faire réver.
Une salle remplie, un spectacle qui se joue à guichet fermé
est la meilleure preuve que l’on peut faire beaucoup
avec un peu de coeur et un peu d’intelligence.