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Conseil municipal : quelques échanges autour de l’EHPAD

L'EHPAD de Rivet

Après la publication du rapport de la Chambre régionale des comptes sur le dossier de l’EHPAD de Rivet, on pouvait s’attendre à ce que le sujet fasse débat hier soir à l’occasion du conseil municipal. Pourtant, pas vraiment de grosses vagues, juste quelques remous.

“Je ne porterai aucune appréciation sur le fond de ce rapport.” Quelques rires à peine contenus des élus de la majorité municipale ont suivi la phrase du leader de l’opposition Frédéric Soulier, visiblement peu enclin à défendre le prédécesseur de Philippe Nauche à la mairie. “Ne pas vous exprimer sur le fond est un aveu terrible!”, lancera le maire-adjoint André Pamboutzoglou, non sans prendre la peine de rappeler à Frédéric Soulier qu’il était 1er adjoint à l’époque. “Vous ne pouviez donc pas ignorer l’évolution du dossier de l’EHPAD qui a été conduit dans la plus grande opacité, ce qui est coutumier chez vous!”, insistera également l’élu de la majorité, faisant référence à la conduite du dossier de l’aéroport de Brive par son interlocuteur.

Outre quelques reproches sur la forme de certains propos du maire rapportés par la presse (les mots “irresponsabilité” et “inconséquence” notamment n’ont pas été appréciés), Frédéric Soulier a expliqué aux élus qu’une “subvention d’équilibre par la Ville aurait été de toute façon nécessaire pour baisser le prix de la journée” même sans le choix de ce “terrain pentu qui, effectivement, pèse sur le budget” et “les aléas du chantier et la gestion du dossier” car “la condition de l’ouverture de l’EHPAD était la fermeture de tous les foyers logements, et que deux sont encore ouverts aujourd’hui et restent générateurs de déficit”.

Réponse de Philippe Nauche: “Fermer les foyers logements Blanqui, des Genêts et de Tujac était effectivement la condition. Sauf qu’on a vu le traumatisme vécu par les résidents de Blanqui lors qu’ils ont dû quitter les lieux. Ils se sont sentis méprisés. Les personnes ne sont pas des objets. Nous avons donc fait le choix de réduire progressivement les places disponibles aux Genêts et à Tujac plutôt que de déplacer les résidents. A terme, la parole écrite de la Ville sera tenue, mais la priorité, c’est le respect des personnes.”

Au regard du rapport de la Chambre régionale des comptes, le maire a expliqué que “la Ville de Brive ferait valoir ses droits auprès du tribunal administratif pour que le CCAS (en charge du suivi du chantier – NDLR) puisse être remboursé des frais supplémentaires générés par la mauvaise gestion du dossier“.

Retrouvez l’intégralité du conseil municipal en vidéo sur le site officiel de la Ville.

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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