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Clémence Dinard danse au Canada

La Briviste Clémence Dinard, 20 ans, est actuellement élève à l’École de danse contemporaine de Montréal au Canada. Un parcours remarquable pour celle qui a débuté la danse à trois ans, puis a fait ses classes au Conservatoire municipal de Brive avant de s’envoler vers la cité québécoise. Rencontre au kiosque de la Guierle avec la jeune danseuse lors d’une parenthèse corrézienne.

Montréal est situé à plus de 5 600 km de Brive. C’est dans cette ville québécoise et francophone que Clémence Dinard est partie en 2019 poursuivre sa passion pour la danse, et notamment la danse contemporaine, au sein de l’École de danse contemporaine de Montréal. « Ce n’était pas forcément mon premier choix. Mais aujourd’hui, je suis très heureuse », assure Clémence dans un large sourire. « J’ai commencé la danse à trois ans dans une école qui s’appelait, si je me souviens bien, Studio Danse. » La petite Clémence est douée. On conseille à ses parents, Sylvie et Vincent, de l’envoyer au Conservatoire municipal de Brive dès que possible. « J’y suis entrée vers mes six ans. Je faisais beaucoup de classique. Puis je suis passée par la danse jazz et je me suis tournée vers la danse contemporaine », raconte la jeune femme. Pour ne plus jamais la lâcher, malgré parfois quelques petites désillusions. « J’ai toujours voulu faire ça ! » est son leitmotiv. Clémence y arrivera.

« J’ai toujours voulu faire ça ! »

Son talent se confirme, mais avant le Canada, Clémence, 12 ans, tente l’Opéra de Paris, cependant, elle échoue. « J’étais trop grosse », rigole la danseuse. Alors, elle reste à Brive, travaille avec Hervé Koubi, Claude Brumachon ou Benjamin Lamarche, puis se présente devant les Conservatoires régionaux de Boulogne-Billancourt, Nantes et Poitiers. Elle est retenue pour chacun d’entre eux et décide de choisir la ville des Hauts-de-Seine. Elle y reste deux ans. En 2018, elle tente un peu par hasard l’École de danse contemporaine de Montréal. Elle ne passe pas le premier tour. Ce n’est que partie remise.

L’année suivante, elle le réussit et s’envole pour Montréal pour passer le second tour. Elle est prise. Départ pour le Canada.

Depuis septembre 2019, Clémence vit son rêve. Elle partage son temps entre cours théoriques, plutôt le matin, et cours pratiques l’après-midi au sein de l’Édifice Wilder-Espace Danse, lieu ultramoderne dédié au cinquième art à Montréal. Encore une année (l’école dure trois ans, NDLR) et Clémence sera diplômée. « Je ne sais pas si je resterai au Canada, je ne fais pas encore de plans. Mais j’ai déjà l’impression d’être une vraie professionnelle, déjà engagée dans des projets. Je suis assez confiante pour l’avenir car l’école, qui a misé sur nous, fait tout pour que l’on puisse réussir. »

Julien Allain, Photos : Diarmid COURREGES

Julien Allain, Photos : Diarmid COURREGES

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