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Challenge Destination Entreprise: trois jeunes face au jury

Le site briviste de la CCI de la Corrèze accueille, en ce moment même, pour la première fois, toutes les équipes d’élèves de Graine de Challenger, Challenge Destination Entreprise prébac et post-bac. La remise des prix est en cours !

Près de 200 jeunes, de la 3e à bac +2, ont participé depuis octobre dernier aux concours de création d’entreprise virtuelle en Corrèze : Graine de Challenger (collégiens de 3e), Challenge Destination Entreprise prébac (apprentis, lycéens en seconde ou première) et Challenge Destination Entreprise post-bac (étudiants bac+1 et +2).

Aidés de leur professeur et parfois de professionnels, les compétiteurs doivent construire un dossier complet de création d’entreprise.

Prenons l’exemple d’un équipage de l’Ecole de commerce et de gestion de Brive: Floriane, Mathilde et Clément ont imaginé une entreprise offrant une prestation bien particulière : aller au contact des dauphins au sein de l’espace Marineland d’Antibes.

Leur « Dolphin project » a été présenté cette après-midi à un jury de trois professionnels : Sylvie Brial, de la direction commerciale Limousin du Crédit Agricole Centre France, François Lengreney, vice-président du Rotary Club Brive-Malemort et Guillaume Périé, chef d’entreprise et lauréat post-bac du concours en 1996.

Pour expliquer la prestation proposée à une clientèle de touristes, de groupes, d’associations liées à l’autisme, ou à des instituts médico-éducatifs, les jeunes gens avaient choisi une forme bien particulière : une interview, par la “journaliste” Mathilde, du dirigeant de l’entreprise joué par Clément et de la responsable de Marineland interprétée par Floriane.

« La présentation est très réussie, très pro », a félicité la présidente du jury Sylvie Brial, avant de questionner plus précisément les entrepreneurs en herbe sur le choix de la forme juridique SARL, tandis que François Lengreney semblait inquiet du chiffre annoncé de “503 associés” dans l’affaire.

« Le choix de la SARL est dans son nom : société à responsabilité limitée », a répondu Clément. En substance, il argumentait ce qui constitue l’avantage principal de cette forme juridique, à savoir que la responsabilité des associés de la SARL est limitée à leurs apports au capital. Sur les 503 associés, le groupe a expliqué au jury qu’il s’agit de personnes qui ont apporté leur soutien financier au projet via un site internet.

L’intérêt pédagogique de cette création virtuelle d’entreprise a alors pris tout son sens lorsque Sylvie Brial a donné son avis : « Une SARL n’est pas le choix le plus judicieux si vous faites appel à des associés de cette manière là ».

On peut penser que la présidente fait référence à la limitation à 100 associés au sein d’une SARL. Au delà, une autre forme juridique s’impose. Les élèves, visiblement très motivés, devront donc revoir leur copie sur cet élément qui, dans le cadre de cet exercice obligatoire dans leur cursus, n’aura qu’une conséquence limitée, mais qui poserait problème dans le cadre d’une véritable création d’entreprise.

Pour autant, le jury a chaleureusement félicité les trois élèves pour la présentation de leur « Dolphin project ».

Au total, 50 projets d’entreprise auront abouti pour être présentés à des jurys durant cette journée du 14 mai. En ce moment même se déroule la remise des prix sur le site briviste de la CCI.

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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