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C’est parti pour le soldes d’hiver

Le coup d’envoi est lancé. Les soldes d’hiver 2019 démarrent ce mercredi 9 janvier et dureront jusqu’au mardi 19 février, des promotions qui chassent les « ventes privées » organisées par de nombreuses enseignes pour leur clientèle depuis le début d’année.

Même si le rendez-vous a perdu quelque peu de sa superbe avec les remises pratiquées tout au long de l’année, il n’en reste pas moins un moment fort, autant pour les consommateurs qui peuvent faire « de vraies bonnes affaires » que pour les magasins qui sont autorisés à vendre à perte pour « écouler les stocks ». Les soldes d’hiver démarrent malgré tout dans un climat social et économique peu propice.

Entre le mouvement des « gilets jaunes » et surtout « la perspective du prélèvement à la source » qui pèsent sur les envies du chaland, il semblerait pourtant que dans leur ensemble les commerçants du centre-ville brivistes tirent mieux leur épingle du jeu que leurs homologues des grandes villes. L’impact s’y est moins fait ressentir sur les ventes côté boutiques. « Brive n’est pas Paris ou Bordeaux » et c’est heureux.

Tout dépend évidemment de la gamme de produits car ceux qui drainent une clientèle extérieure déclarent avoir pâti des blocages de la fin d’année : « nos clients ont préféré ne pas prendre le risque de venir de Tulle ou Limoges ».

« Ça a créé une atmosphère générale bizarre, mais les gilets jaunes ne nous ont pas pénalisé », constate la responsable d’un magasin de chaussures. « Ça a même amené en centre-ville les samedis une clientèle inhabituelle qui s’est peut-être détournée des centres commerciaux en périphérie », commente un autre dans le vestimentaire. « La période n’est pas bonne, on a eu un mauvais printemps, un mauvais automne aussi », analyse un indépendant. « Aujourd’hui, on travaille différemment, sur des périodes bien définies. Les ventes se font de plus en plus avant Noël. On adapte aussi nos achats en fonction de la demande qui est moins importante. Je fais désormais rentrer moins d’articles qu’auparavant. » Toujours est-il que dès 10h la clientèle était bien présente dans les boutiques, certes sans grosse affluence, mais dans un flux constant.

 

 

 

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

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