La Ville de Brive et l’association AVF (Accueil des Villes Françaises) ont organisé, comme depuis une dizaine d’années, une cérémonie d’accueil des nouveaux Brivistes. Rencontre avec certains habitants fraîchement arrivés, tous unanimes. « Brive, c’est bien, c’est beau, il y fait bon vivre ! ».
Huit cents familles ou foyers sont arrivées à Brive en 2019 et 2020. La cérémonie d’accueil qui s’est tenue, sous la halle Georges-Brassens, a permis à certains d’entres eux de venir à la pêche à l’information. En effet, de nombreux partenaires et structures municipales étaient sous halle afin de présenter les nombreux services, associations qui maillent le territoire. « Le monde associatif à Brive, ce n’est pas une coquetterie. Il y a une solidarité historique », a affirmé Frédéric Soulier, maire de Brive, dans son discours de bienvenue.
Le premier magistrat de la ville n’a pas boudé son plaisir de mettre en avant les atouts de Brive. « Ce siècle est sans doute celui de nos territoires petits ou moyens. Nous en avons conscience, nous faisons tout pour protéger le nôtre et le mettre en valeur, pour améliorer cette qualité de vie, ce ”Pays de Cocagne”, avec l’ensemble des services de la Ville », a notamment souligné l’édile.
Frédéric Soulier en a aussi profité pour discuter avec ses nouveaux concitoyens qui, comme lui, sont convaincus. « Brive, c’est bien, c’est beau, il y fait bon vivre ! ».
Une cérémonie intéressante à bien des égards.
Car, quand on est Briviste ou que l’on habite Brive depuis longtemps, il y a des choses auxquelles on ne prête plus trop attention. Nous sommes gâtés, il faut bien le reconnaître. Brive est une ville que ces néo-Brivistes nous font en quelque sorte redécouvrir et apprécier. « On aurait dû arriver plus tôt, s’exclame Sylvain, 38 ans, qui vient des Hauts-de-France, à côté Lens, avec son épouse Cindy et leurs trois enfants, Hugo, Camille et Léo. Je suis venu suite à une mutation professionnelle et je ne regrette pas, poursuit-il. Tout est à proximité ou presque, les gens sont accueillants…et pourtant on vient du Nord », sourit le père de famille.
C’est finalement les regards portés sur notre ville par ces nouveaux arrivants – et parfois les touristes l’été – qui nous en font prendre conscience. Oui, Brive est une belle ville, le climat y est doux, son surnom n’est-il pas ”Riant portail du midi”, surtout quand on vient encore une fois des Hauts-de-France comme Luc, 68 ans, et Michèle, 64 ans, originaires de Lille. Ces retraités connaissaient déjà la Corrèze, ils ont une maison secondaire vers Tulle mais ils ont choisi Brive pour poser leurs valises et y établir leur résidence principale (le couple a toujours sa maison de campagne vers Tulle), agréablement surpris par le « dynamisme » de la cité gaillarde mais aussi « parce que tout peut se faire à pied », eux qui logent non loin de l’hôpital.
On vient à Brive pour des raisons professionnelles, pour y passer sa retraite, pour se rapprocher des enfants aussi. « Notre fils est en Dordogne, notre fille à Saint-Clément », expliquent Yves, 84 ans, et Huguette, 80 ans, qui nous arrivent tout droit de Chantilly, en Picardie. « Brive pour cette raison est bien situé, nous ne connaissions pas. C’est une belle ville, le centre est très agréable, les marchés exceptionnels… », et ce sont des Cantiliens qui le dise…
Brive c’est aussi son régiment. Le 126, ”Les Bisons”, qui bien évidemment fait venir beaucoup de monde. Mickaël, 32 ans est un Bison. Ce Réunionnais est désormais Briviste et sa petite famille aussi. Son épouse Amandine, 26 ans, est particulièrement « heureuse d’être à Brive », car entre La Réunion et Brive il y a eu une étape à Guéret… La maman de Lounna, 4 ans, et de Louane, 10 mois, a « tout ce qu’il faut à proximité ».
Brive c’est également la ville qui, avec son agglomération, attire ceux qui jusque-là habitaient à la campagne. C’est le cas de Julie, 36 ans, aide à domicile. Elle vivait à Saint-Germain-les-Vergnes mais pour des raisons pratiques, elle est venue s’installer avec ses enfants à Brive. « Je faisais trop de kilomètres dans le cadre de mon travail et pour les enfants c’est mieux », assure la mère de famille.
Bienvenus et merci.